Je te vole un baiser comme on chourave un pain.
Je suis un misérable et un sombre crétin.
Tu me dis tout de go que je suis un voyou,
Qui dérobe un bisou fauche un millier de sous.
Tu me hais et tu prends la poudre d'escampette.
Tu me prives de toi, de nos brins de causette.
Je tombe de très haut et dans tes oubliettes.
Tu m'enfermes au fond de ton terrible bagne.
Ne reverrai-je plus ton pays de Cocagne ?
Même monsieur Valjean ne pourrait s'évader
De l'endroit sinistre où tu viens de me jeter.
Mais je garde l'espoir, dans mon âpre tourment,
De regagner ton cœur avec l'aide du temps.
Je suis un misérable et un sombre crétin.
Tu me dis tout de go que je suis un voyou,
Qui dérobe un bisou fauche un millier de sous.
Tu me hais et tu prends la poudre d'escampette.
Tu me prives de toi, de nos brins de causette.
Je tombe de très haut et dans tes oubliettes.
Tu m'enfermes au fond de ton terrible bagne.
Ne reverrai-je plus ton pays de Cocagne ?
Même monsieur Valjean ne pourrait s'évader
De l'endroit sinistre où tu viens de me jeter.
Mais je garde l'espoir, dans mon âpre tourment,
De regagner ton cœur avec l'aide du temps.
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci