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Poèmes de Loup-de-lune



Aube de femme

Posté par Loup-de-lune, 28 septembre 2013 · 440 visite(s)

à la lueur
de tes yeux
qui s'ouvrent
le soleil
ne peut réprimer
un sentiment de puits


Avortement

Posté par Loup-de-lune, 28 septembre 2013 · 388 visite(s)

à tant marcher
sur les ombres
des feuillages
j'entends le cri d'automne
des fruits inachevés


Errance

Posté par Loup-de-lune, 27 septembre 2013 · 605 visite(s)

ce grand vent nocturne
je le connais
ce vent de la solitude opiniâtre
ce vent de l'allure
qui devance la chair
ce vent qui émeut
jusqu'à l'effroi
les géants de pierre
juchés
sur les édifices
 
il souffle
à l'instant apothéotique
de l'humain silencié
 
sa fraîcheur
rappelle
les premi...


Orient

Posté par Loup-de-lune, 27 septembre 2013 · 522 visite(s)

l'effilement
du jour
vient d'ouvrir
l'obscur
 
l'effusion
charrie
toute une étoile
entre les berges galactiques
de mes sens


Plénitude

Posté par Loup-de-lune, 27 septembre 2013 · 446 visite(s)

à la lame
du jour
un éclat
d'oiseau
épouse
ma lacune


Supplique

Posté par Loup-de-lune, 22 septembre 2013 · 542 visite(s)

ô quand je ne serai plus
la créature du sang
aux rivages de chair
je vous en prie
sur ma tombe
ces fleurs de silence
qu'engerbe
la bouquetière de l'invisible


Insoutenable

Posté par Loup-de-lune, 22 septembre 2013 · 401 visite(s)

suspendus
à notre promesse
comme au pétale blanc
les perles de rosée
grosses d'un reflet d'aurore


Les vents

Posté par Loup-de-lune, 22 septembre 2013 · 614 visite(s)

un vent de gemmes murmurantes
emporte l'écrin
de mes poèmes tus
 
un vent d'ossements nivéens
emporte le reliquaire
de ma stature
 
un vent de craie hors d'haleine
emporte l'enfant
de la marelle heureuse
 
un vent de roses soupirées
emporte le jardin
des songes illimitants
 
un vent de nostalgie cendrée
emporte...


Voyage au bout de toi

Posté par Loup-de-lune, 15 septembre 2013 · 612 visite(s)

abandonnés du sommeil
mes yeux s'épointent aux angles de la pièce
et puis glacial et récurrent cet instant
venu transir le sous-bois de mes os
 
je ne savais rien de ce qui se silence
au faîte de ta disparition
rien de ce qui s'enténèbre
à l'aune de la chair éteinte
 
comme levée j'aspire au pian...


Volière féerique

Posté par Loup-de-lune, 08 septembre 2013 · 517 visite(s)

sur la joaillerie piaillante des oiseaux
qu'enclosent
les ombres finement quadrillées
du crépuscule frémissant
un félin noir
à l'affût
prodrome d'une nuit d'été
attache les gemmes soufrées de ses yeux






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