Posté par Loup-de-lune,
27 septembre 2013
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ce grand vent nocturne
je le connais
ce vent de la solitude opiniâtre
ce vent de l'allure
qui devance la chair
ce vent qui émeut
jusqu'à l'effroi
les géants de pierre
juchés
sur les édifices
il souffle
à l'instant apothéotique
de l'humain silencié
Posté par Loup-de-lune,
22 septembre 2013
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ô quand je ne serai plus
la créature du sang
aux rivages de chair
je vous en prie
sur ma tombe
ces fleurs de silence
qu'engerbe
la bouquetière de l'invisible
Posté par Loup-de-lune,
08 septembre 2013
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sur la joaillerie piaillante des oiseaux
qu'enclosent
les ombres finement quadrillées
du crépuscule frémissant
un félin noir
à l'affût
prodrome d'une nuit d'été
attache les gemmes soufrées de ses yeux