Ballade loin des horreurs
Le vrai chemin se grave dans les cœurs
Bonté de l’âme est l’archer sur la corde
D’un violon aux sons nommés bonheurs.
Si larme vient, qu’en moi tout se saborde,
Acceptez dont que ce mal qui m’aborde
N’est pas banal, mais dut en cet instant
A ces bassons des monstres nous saoulant.
Juste un discret, un rien brisant la glace,
Des chers amis partageant simplement.
Malveillants djinns cachez moi votre face !
Viens mon égal les bras chargés de fleurs,
Partageons tout, refusons la discorde.
Peuples du monde éloignez les stupeurs,
Parer les coups devient dur je l’accorde
Mais un matin règnera la concorde.
Bonjour voisin ! Dira-elle en chantant,
Soit bienvenu ! S’écrira-t-il charmant.
La solitude aura l’esprit pugnace
Venant chercher leur complice fervent !
Malveillants djinns cachez moi votre face !
Aucun canon n’imposera les peurs
Pour entacher la mémoire qui les borde.
Toi le poète esquive ces hâbleurs,
Écris les mots, que plus un fou ne morde
Dieu de chacun fait taire cette horde.
Alors des vers venus très humblement,
Porter l’espoir du grand avènement
Du fraternel firmament de l’audace,
Culmineront en haut de tout serment.
Malveillants djinns cachez moi votre face !
Bonnes moissons donnez-nous ce moment
Riche d’amour rien n’est plus envoutant.
J’ose le dire abondez dans la place,
Soyez en paix. Voilà mon testament.
Malveillants djinns cachez moi votre face !
P-A
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