Je connais la tendresse de l'écho
je connais les cigales qui paraphent le silence
et l'aubier des ténèbres sur lequel se repose la lumière digitale...
Je connais les offenses du vent
je sais le bruit que fait le songe dans son étui de sommeil
je connais la douleur des vagues et le brouillard de l'hypocrisie
je sais ce que l'ombre déterre lorsque l'angoisse l'environne,
au clair des mots éteints je connais le regard de la nuit vénéneuse.
je connais les cigales qui paraphent le silence
et l'aubier des ténèbres sur lequel se repose la lumière digitale...
Je connais les offenses du vent
je sais le bruit que fait le songe dans son étui de sommeil
je connais la douleur des vagues et le brouillard de l'hypocrisie
je sais ce que l'ombre déterre lorsque l'angoisse l'environne,
au clair des mots éteints je connais le regard de la nuit vénéneuse.
- silver, M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
... je vous... ou je te découvre en cet instant...
et je ne puis cacher mon émotion à la lecture de tes poèmes
ici même et dans les Salons :
" Heureuse communauté poétique
de voir venir à toi aujourd'hui
une telle écriture !
Puisses-tu lui faire chaleureux
et dense accueil ! "
... cette connaissance
si intimement liée au Je qui parle ici
c'est peut-être d'abord celle...
de marier les mots
jusqu'à la pure sensation du nouveau
d'apprivoiser les images
qui se défièrent des précédents enchanteurs
" l'aubier des ténèbres "
... c'est peut-être surtout celle
d'un langage-lumière
féal chant d'une identité propre
où baigner...
où ressourcer les êtres et les choses
Avec admiration,
Loup-de-lune