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Concert pour la paix
Posté par Laurence HERAULT,
dans
Poèmes
29 septembre 2023
·
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Solidarité paix Arménie musique art lyrique qanoûn doudouk kamantcha compositeurs interprètes
À Monsieur Armenag Aprahamian
Concert pour la paix
Dans l'éclat précieux des dorures,
Des tapisseries, des tentures
Dont l'écrin sertit ce moment
Agrémenté des longues palmes
À l'élégance végétale
De ces Arécas verdoyants
Dans les miroirs réfléchissant
Ces beaux lustres étincelants
Aux pendeloques de cristal
Dans l'écoute attentive de ce qui nous captive ;
Ces chants bouleversants s'élevant des racines
D'un peuple qui a su transcender la douleur,
Portant avec honneur ses humaines valeurs
La pureté des voix et la beauté des sons
Jaillis des instruments à la patine ancienne,
Nous étreignent le cœur et donnent des frissons
Par le poignant écho des âmes arméniennes ;
C'est le Qanoûn tremblant aux accents nostalgiques
Des trémolos vibrant aux plectres métalliques,
Vertigineuse danse au bout des doigts agiles
Pinçant adroitement tant de cordes graciles
C'est le souffle puissant, profond et langoureux
Du Doudouk arménien au timbre chaleureux
Dont le soupir se perd dans les abricotiers,
Les montagnes, les lacs, les plaines tant aimées
Les longs crins de l'archet glissant avec aisance
Sur les cordes tendues aux chevilles sculptées,
En caresses feutrées émergeant du silence
Par la peau translucide finement étirée
Du Kamantcha lustré aux rondes résonances
C'est la danse animée des papillons légers
Des mains qui virevoltent, se posant un instant
Sur la nappe de cordes, égrenant savamment
Les notes envolées d'invisibles portées
Charme, délicatesse des gestes gracieux
Éployant sous nos yeux ces airs mélodieux
Sublimés par la hampe au chapiteau sculpté
D'une Harpe dorée joliment ouvragée
Le grand Piano de jais en costume laqué,
L'aile ébène dressée pour laisser s'échapper
Tant de cascades vives, sonores mosaïques,
Sous les doigts déliés caressant le clavier,
Dévoile avec brio ses riches harmoniques ;
Juliette de Gounod, Manon de Massenet,
Desdémone incarnée par la compositrice
Se battant pour créer, trop rare Mel Bonis,
Aram Khatchatourian célébrant Gayané
Arno Babajanyan dans sa tendre Élégie,
La berceuse émouvante de Barsegh Kanachyan
Le grand Sayat Nova, et Komitas aussi
Avec son Shushiki et son Dle Yaman
C'est Arnaud, Vladimir, Lussine, la chorale,
Anoush ou Diana, Aghavni ou Iris,
Venus avec bonheur de divers horizons
Pour charmer nos oreilles de multiples façons
Exerçant leurs talents si généreusement
Qu'ils laissent des étoiles dans nos yeux éblouis
Et, gravées dans nos cœurs, les envolées lyriques
De toutes ces musiques qui enchantent l'esprit,
Encourageant la paix et célébrant la vie.
Laurence
1er février 2023
Concert pour la paix
Dans l'éclat précieux des dorures,
Des tapisseries, des tentures
Dont l'écrin sertit ce moment
Agrémenté des longues palmes
À l'élégance végétale
De ces Arécas verdoyants
Dans les miroirs réfléchissant
Ces beaux lustres étincelants
Aux pendeloques de cristal
Dans l'écoute attentive de ce qui nous captive ;
Ces chants bouleversants s'élevant des racines
D'un peuple qui a su transcender la douleur,
Portant avec honneur ses humaines valeurs
La pureté des voix et la beauté des sons
Jaillis des instruments à la patine ancienne,
Nous étreignent le cœur et donnent des frissons
Par le poignant écho des âmes arméniennes ;
C'est le Qanoûn tremblant aux accents nostalgiques
Des trémolos vibrant aux plectres métalliques,
Vertigineuse danse au bout des doigts agiles
Pinçant adroitement tant de cordes graciles
C'est le souffle puissant, profond et langoureux
Du Doudouk arménien au timbre chaleureux
Dont le soupir se perd dans les abricotiers,
Les montagnes, les lacs, les plaines tant aimées
Les longs crins de l'archet glissant avec aisance
Sur les cordes tendues aux chevilles sculptées,
En caresses feutrées émergeant du silence
Par la peau translucide finement étirée
Du Kamantcha lustré aux rondes résonances
C'est la danse animée des papillons légers
Des mains qui virevoltent, se posant un instant
Sur la nappe de cordes, égrenant savamment
Les notes envolées d'invisibles portées
Charme, délicatesse des gestes gracieux
Éployant sous nos yeux ces airs mélodieux
Sublimés par la hampe au chapiteau sculpté
D'une Harpe dorée joliment ouvragée
Le grand Piano de jais en costume laqué,
L'aile ébène dressée pour laisser s'échapper
Tant de cascades vives, sonores mosaïques,
Sous les doigts déliés caressant le clavier,
Dévoile avec brio ses riches harmoniques ;
Juliette de Gounod, Manon de Massenet,
Desdémone incarnée par la compositrice
Se battant pour créer, trop rare Mel Bonis,
Aram Khatchatourian célébrant Gayané
Arno Babajanyan dans sa tendre Élégie,
La berceuse émouvante de Barsegh Kanachyan
Le grand Sayat Nova, et Komitas aussi
Avec son Shushiki et son Dle Yaman
C'est Arnaud, Vladimir, Lussine, la chorale,
Anoush ou Diana, Aghavni ou Iris,
Venus avec bonheur de divers horizons
Pour charmer nos oreilles de multiples façons
Exerçant leurs talents si généreusement
Qu'ils laissent des étoiles dans nos yeux éblouis
Et, gravées dans nos cœurs, les envolées lyriques
De toutes ces musiques qui enchantent l'esprit,
Encourageant la paix et célébrant la vie.
Laurence
1er février 2023
- Esterina et M. de Saint-Michel aiment ceci
Magnifique poème-concert pour une célébration qui nous laisse espérer encore cette inaccessible paix.