
Les horreurs et les delires.
#31
Posté 20 mars 2007 - 06:40
#32
Posté 20 mars 2007 - 08:10
Bien que tous ne mèrite rien si ce n'est la promesse d'une époque: qui les réduirait en cendres, eux (je me retire de ceux-ci), leurs principes schizophrèniques et leur beauté du macabre. De même que je n'irais jamais à l'armée, de même je ne mettrais un ami en prison, un fils en école etc. Aujourd'hui les dos ne se plient jamais assez, et jamais assez docilement. Nous vivons dans le fascisme de l'orchestre -le problème c'est les gens qui votent-.
-Soufflons le soulèvement.
-C'est trop tard, aujourd'hui c'est nous qui décidons.
#33
Posté 21 mars 2007 - 04:49
"-Ha, et bien non, justement. Je vais lui demander si elle m'aime, et et et si elle me répond oui, alors et bien, et bien, tant pis pour elle.
-Pourtant...
-Si elle m'aime, c'est un monstre!"
Et ils sortent de la pièce.
***
Isidore dormant:
Pour l'instant je fais des chansons théâtrales. Après je fais des chansons en vrai.
***
On aura compris que je ne parle jamais de moi.
***
-Hier, j'ai écrit pour tuer mes parents.
-Et?
-Rien n'a été fait!
***
Sens.
#34
Posté 22 mars 2007 - 02:22
#35
Posté 22 mars 2007 - 07:53
#36
Posté 22 mars 2007 - 08:37
#37
Posté 22 mars 2007 - 09:28
#38
Posté 22 mars 2007 - 09:28
#39
Invité_Tyi_*
Posté 22 mars 2007 - 10:20
"Heureusement qu'ils m'ont", pensa Bob bob en entrant sur le terrain. Bob bob et ses rèflexes (ceux de tous).
Bien que tous ne mèrite rien si ce n'est la promesse d'une époque: qui les réduirait en cendres, eux (je me retire de ceux-ci), leurs principes schizophrèniques et leur beauté du macabre. De même que je n'irais jamais à l'armée, de même je ne mettrais un ami en prison, un fils en école etc. Aujourd'hui les dos ne se plient jamais assez, et jamais assez docilement. Nous vivons dans le fascisme de l'orchestre -le problème c'est les gens qui votent-.
-Soufflons le soulèvement.
-C'est trop tard, aujourd'hui c'est nous qui décidons.
« La vie humaine est excédée de servir de tête et de raison à l’univers. Dans la mesure où elle devient cette tête et cette raison, dans la mesure où elle devient nécessaire à l’univers, elle accepte un servage. » Georges Bataille.
J'aime bien l'idée.
#40
Posté 23 mars 2007 - 05:50
***
J'aimerais être riche mais je déteste l'argent, je déteste manipuler toutes les petites pièces à part celles de un dollar et de deux dollars parce qu'elles ont une belle forme ronde, assez grosses, enfin ma préféré c'est la pièce de deux dollars parce que c'est la chef des autres pièces et elle est beaucoup plus jolie que les autres. Par contre les billets je déteste ca, c'est très sale, les couleurs sont soit criantes ou soit ternes, en tout cas pas très chic. Mais le pire avec l'argent c'est lorsque que l'on doit payer et sortir son portefeuille: quand je paie à la caisse du supermarché (je hais ca), devant tout le monde il faut que je l'ouvre et les gens derrière moi et la caissiére voient combien j'ai dans mon portefeuille alors que bon l'argent c'est honteux. Ou alors un autre truc pénible c'est retirer les pièces coincés dans le fond de la partie pour les pièces: tout le monde attend, tout le monde me regarde cracher ma thune, c'est comme quand je me présente à un groupe, j'ai horreur de ce truc, parce que je connais personne et que globalement j'en ai rien a foutre et on m'a forcé à venir voir et parler à ces connards potentiels, je sais même pas quel visage et quel attitude il faut prendre, même pas ce qu'il faut dire. J'ai horreur des groupes et des premières rencontres, d'ailleurs une fois je me suis levé et je suis parti pile au moment ou c'était mon tour, bien fait pour ces fils de putes.
Mais j'aimerais être vraiment riche pour n'avoir plus rien à faire, ou si justement, faire plein de trucs.
***
Récemment, je parlais avec une fille très jolie et elle me disait que j'étais asocial et que les gens que je cotoie ne sont que des crétins. Je me suis apercu que c'était vrai et que mon nombre d'amis distingués ou de véritables amis est très limité alors qu'étant pourtant jeune, riche (enfin, riche comme un jeune bourgeois), drôle, intelligent et plutôt beau garçon je pourrais fréquenter des gens intéressants qui sentent bon et qui sont eux aussi riches (enfin, riches comme des jeunes bourgeois), c'est possible, si je le voudrais je le pourrais. Je crois bien que j'ai horreur de la nouveauté et des nouveaux visages, et il faudrait sans doute que je me lave plus souvent et que je mette des vêtements propres. En fait c'est trop fatiguant, écrire et être malheureux parmi des crétins c'est beaucoup plus simple.
***
En attendant je vais me faire pousser une moustache.
#41
Posté 23 mars 2007 - 09:39
vraiment bon ce texte là.
#42
Posté 23 mars 2007 - 12:25
#43
Posté 24 mars 2007 - 01:53
#44
Posté 26 mars 2007 - 04:25
En fait je l'aimais. Parfois, sous champignons, je dansais autour d'elle et je la caressais doucement. Mais voilà comme je l'ai traité, je l'ai tué. Sous le regard accusateur de mes totems sacrés en peau de babybel et pelures de clémentines.
J'ai envie de pleurer.
#45
Posté 26 mars 2007 - 04:35
Lorenza Salino, cette fois je te tue.
Je disais cela à voix haute, couché sur mon canapé, vaguement ennuyé et plutôt triste, regardant par la fenêtre comme le font les chats.
***
Les amoureux, même moches, sont très beaux.
***
Je t'aime car tu es la seule fille que je connaisse ayant la beauté nécessaire pour pouvoir me dire "Arrête de parler de la mort".
***
Je n'accepte que les sourires qui me font l'amour.
#46
Posté 26 mars 2007 - 05:27
#47
Posté 28 mars 2007 - 03:57
Je suis, moi comme tant d'autre et tant de fois différement le malade qui se vante de sa maladie, ou bien le chien qui mord sa plaie. Que faire de ma misère sinon l'écrire? Mais écrire ne résout rien, et puis si je l'écris, c'est définitivement pour quelqu'un, mais pour qui? Pas pour moi! J'ai horreur de ça, et, en me lisant on comprendra bien que je ne parle jamais de moi puisqu'on s'aperçoit que je suis quelqu'un d'autre!
Je comble mon absence mais je ne m'enterre jamais, je n'ai pas la force de trop tenir la pelle.
***
Voici ce que je crois:
En finir avec le je, c'est impossible. Je suis mes mots puisque dans chaque mot je me suis inclus. Les mots sont révélateurs du rapport de l'ego face à la réalité (ou sa réalité, idée restant à définir).
***
La vraie pensée, celle dont je veux me rapprocher, c'est celle qui s'explique sans se mordre la queue.
#48
Posté 28 mars 2007 - 07:57
***
La vérité sort de la bouche des enfants.
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Pourtant personne ne sait rien et tous ouvre la bouche.
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Bouche.
#49
Posté 29 mars 2007 - 10:40
Et pourtant, pourtant toujours rien. Mais j'ai confiance, je compte bien devenir fou et avoir des choses à dire.
***
Je n'ai pas écris beaucoup. Vraiment pas écris beaucoup, sincérement j'ai écris très peu depuis dèja une dizaine de jours, très peu de choses et je pense très peu; probablement trois phrases chaque journée. Et en pensant ces trois phrases je prends le risque d'avoir trois fois tort, c'est lamentable, lamentable. Mon esprit se nourrit de résidus de semblant de vie, de vécu triste et de souvenirs périmés, comme d'habitude.
Toujours rien de neuf.
#50
Posté 30 mars 2007 - 07:39
#51
Posté 30 mars 2007 - 10:04
****; rage et destruction:
Fin de l'univers absorbé par la démence du rire, qui se déroule de la racine code génétique au rire du voisin et au rire proche de la chose.
Le **** est hurlement, réaction sauvage du mamnifère humain au complot de l'essence divine, dont la mort est annoncé depuis la naissance de l'homme.
Nous portons en nous clé et corruptions.
Dans l'aboutissement, le corps explosera avec force dans toutes ses limites en poussant le chant mystique, le ****.
L'univers et l'homme, raison de l'univers, se reformeront uniques, témoins et ciments.
Plus serait religion et moins serait réflexe.
#52
Posté 30 mars 2007 - 11:06
#53
Posté 31 mars 2007 - 10:39
En bande ils parcourent l'ouest
Et ils fondent leur monde
Avec l'argent des banques.
Tagadada voilà les daltons.
***
Le sage médite, abrité sous l'arbre cardiaque et le crétin réfléchit les réflexes crétins.
Un mot monde nouveau, ce soir sur le sol pourpre de Mars. Les condamnés sifflent. Ils attendent eux aussi. L'instant va se saisir.
***
"Ne rêve pas. Tu finiras en prison." Future illuminé.
On m'a tout volé, mes chants et ma poésie, et on a condamné mes plaintes comme des caprices.
Catastrophe juvénile. Incapable. J'enrage.
#54
Posté 31 mars 2007 - 02:43
***
Le sage médite, abrité sous l'arbre cardiaque et le crétin réfléchit les réflexes crétins.
Un mot monde nouveau, ce soir sur le sol pourpre de Mars. Les condamnés sifflent. Ils attendent eux aussi. L'instant va se saisir.
***
Puis l'un deux se lève. Il hurle, crie, déverse sa rage. Personne n'a compris, mais tous sont libérés.
J'adore les deux lignes : "Un monde nouveau [...] L'instant va se saisir." Il n'y a à la fois rien et tout dedans... comme juste un instant, juste un photo qui raconte toute une histoire, la beauté de l'arrêt sur image.

#55
Posté 31 mars 2007 - 09:24
#57
Posté 31 mars 2007 - 10:31
Il y a les maisons et leurs habitants anonymes, dont on ne voit pas les regards mais dont on sent l'insistance, traversant la fenêtre, alourdissant chacun de nos pas.
Notre marche est historique et nos noms porte les marques de la vie. Nous sommes les signes humains, notre réalisation est une perpétuelle chute vers nos frères.
J'apprécie l'émotion et j'allume la première torche;
La foule et ses lumières incertaines traversent le violent silence.
Vacarme humain.
#58
Posté 01 avril 2007 - 07:49
Et ils fondent leur monde
Avec l'argent des banques.
Tu as vraiment un pb de rapport à l'argent
#59
Posté 01 avril 2007 - 08:00
Tout est possible.

FUSIL, MITRAILLETTE, LUCKY LUCIANO; LA VRAIE FAUSSE VÉRITÉ SUR LA JUSTICE DE LA PÉGRE.
Roman photos 500 pages de violence entre gangsters
50 euros gratuits (surchristianisme). Je ne peux rien pour toi, je sais pas, coupe-toi les oreilles et arrête de manger du plastique?
volume
Le Constat, suivi du Procés (Le monde ce pays, pauvre)
LIVRE POCHE, Alfred Derfla, écrivain célébre et célébré tombe amoureux de sa femme. Critique sociale sur la société. Recommandé par le bureau du livre; l'absence de style c'est le fade.
JE T'AIME recueil de poèmes sur l'amour. Touchant et engagé.
Lettre à temps.
Sein saint sain.
Mère pourquoi me force tu à tant te haïr?
Long mots, descriptions infinies se suivant; se tenant la queue par la queue en suite ou série. On croise la femme, la mère, l'homme, le père, je, tu, il, nous, vous, ils, parents, amis, souvenirs, choses, morts et encore mots sans que la phrase ne s'arrête dans sa course (linéaire) rapide de sens.
Celui-là et est celui-ci et est sont éternuements éternaux, déformés. Je les veux jeux voeux salvateurs, donc non plus jeux mais bréche du réel. Je suis un couteau merveilleux décodable de milles façons; volé, retourné, retrouvé, je suis toujours moi, hips ipse.
L'oisiveté, la reine du vice, sera présente tous les jeudi pour un bal carême dansant. Cloches et tambours sont de rigueur.
Propagande intime. Buvard m'agace.
La mitraillette et la cartouche utilisé par le jeune noir qui a assassiné un policier hier soir à Detroit.

Assis sur le divan, fixant souvent son regard immobile sur un point, dans un coin, près de la commode (ò уóûу у úþüþôð, p. 719).
Saut (salut?) de la comparaison à l'opposition. Je suis sauf car je ne m'arrête jamais de courrir.
KLUB DES SURHOMMES ET DES MAMNIFÉRES ALCHIMISTES.
1). Liste de l'infini.
En quoi crois-tu? Crois-tu? Crois en quoi, en croix ou en toi?
#60
Posté 01 avril 2007 - 08:27
Même en dormant, je laisse la violence me multiplier; et les signes se délient sous mes milles visages!
Les portes des choses s'ouvrent à mes rêves.
Je ne sais que rêver.
***
Isidore ne demande qu'Ã crier.