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Les horreurs et les delires.


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187 réponses à ce sujet

#91 Baptiste

Baptiste

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Posté 16 avril 2007 - 11:54

http://media.putfile.com/Prelude-a-ma-famille

#92 zqfd

zqfd

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Posté 17 avril 2007 - 12:13

Je me fais membre du club des surhommes, des mammifères alchimiques.
(Laissez-moi trop seul et je ne vous paierai qu'en monnaie de kangourou.)

Sois ici assurer de l'amitié dans le vertige :

16/04/07
L'absolu me brûlant les tripes.
Notant mes impressions; parcourant mes fins fonds spirituels; les mots braqués sur la tempe de la non-existence.

°°°

Je suis né un 16 avril.


17/04/07
A...m'a parlé du vertige, la semaine dernière.
Nous sommes tombés d'accord : il faudrait écrire une oeuvre qui n'aurait d'autre projet que celui d'affronter le gouffre spirituel sans le moindre attachement au moindre des plus petits projets. La raison la bougie.
Lire Bataille, connaître Nietzsche. Je dois modeler mon temps.
La bibliothèque Sainte-Geneviève se dit nocturne : elle ferme à 22h. J'ai décidé d'y séjourner outre mesure, les deux mois à venir. Ho ! je sais ! la fuite de mon colocataire est chose lâche et pitoyable ! Je me détache, je me travaille, je m'éloigne.
"J'ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi."; précieux Antonin Artaud.
Je m'arrache, je m'extirpe, je me désencarcasse...

°°°

#93 Baptiste

Baptiste

    Baptiste

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Posté 17 avril 2007 - 03:59

P
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-Pardon, bonsoir. Ce matin j'étais dans le bus, j'ai payé mon tiquet 2 dollars canadiens, bien que j'ai une carte de réduction avec laquelle je peux payer ma place pour 1 dollars 50, je ne l'ai pas fait parce que je n'avais pas envie de sortir une piéce de 1 dollars et 2 pièces de 25 cents; c'est bien plus long que de donner une pièce de 2 dollars, et c'est moins gênant. Je me suis assis vers le milieu du bus, il n'y avait pas beaucoup de gens, je me suis assis sur un siége à une place juste à côté de la fenêtre (du côté gauche du bus). Derrière moi il y avait une jeune femme dans les 25 ans, je ne pourrais pas vous la décrire mais elle avait les cheveux bruns, un visage clair, des yeux marrons, une voix d'une fille qui a les cheveux bruns, un visage clair et des yeux marrons. Vers le milieu du trajet (je me rendais à Berry-Uqam en partant d'a peu près l'université de Montréal) je remarquais pour la première fois (et pourtant je fais souvent ce trajet, car je me rendais chez un ami) une caserne avec des canons et un char, mais je ne crois pas qu'ils étaient en état de fonctionner, ils étaient là pour montrer que la caserne est bien une caserne, qu'elle à des chars et des canons (mais qui ne marche pas). Enfin bref, vers le milieu du trajet donc, après avoir remarqué pour la première fois cette caserne, la fille (celle qui à des cheveux bruns, un visage clair, des yeux marrons, une voix d'une fille qui a les cheveux bruns, un visage clair et des yeux marrons) derrière moi décida d'appeler un ami avec son téléphone portable (en réalité son ami) et elle lui disait des choses du genre "je voulais juste t'appeler pour te dire que je t'aime" et puis "non, je préfére que tu te reposes". Bref des choses toutes pleines d'attentions, des choses charmantes, des choses aimables, des paroles de fille amoureuse; en fait. Elle parlait assez fort, et il y avait maintenant beaucoup de gens dans le bus et moi je riais du contraste entre la fille qui criait son amour et les gens silencieux, sérieux, notamment une bourgeoise dans les 22 ans, qui avait tout ce qu'il y a de bourgeois d'excitant et ce qu'il y a d'excitant de bourgeois. Donc je riais assez fort, mais je riais comme un malheureux ou un angoissé, je riais de tout ce qui m'entourait, du profane de la situation, j'étais mal à l'aise dans cette scène, où je n'étais qu'un spectateur, je devenais moi-même un symbole sacré, vigilant. Alors je riais, d'un rire menacant, trop peut-être, tout en regardant la bourgeoise d'un air obscéne (ou haineux, je ne sais plus trop). J'avais chaud, je descendais au prochain arrêt, terriblement amoureux de la fille attentioné, juste en descendant je croisais mon coiffeur, le hasard était commun aujourd'hui (mon coiffeur est un artiste, d'ailleurs je lui ai dit que c'était un résistant, c'est sans doute le dernier à utiliser la coupe à ciseaux dans tout Montréal comme il me l'avait expliquer la dernière fois qu'il m'a coiffer, mais je le suspecte d'être un vieux fou, voire un fou total). Enfin, bref, je pleurais maintenant sous un lampadaire, angoissé, pris d'une extase convulsionné; je pleurais tout et rien, ce que j'avais vécu et évité depuis toujours et depuis tout de suite, je pleurais la scène du bus. Plein et vide.

***

En fait j'attends la révélation. Nous vivons des temps étranges, comme toujours. N'est-ce pas?

#94 J.P

J.P

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Posté 17 avril 2007 - 10:03

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(mon coiffeur est un artiste, d'ailleurs je lui ai dit que c'était un résistant, c'est sans doute le dernier à utiliser la coupe à ciseaux dans tout Montréal comme il me l'avait expliquer la dernière fois qu'il m'a coiffer, mais je le suspecte d'être un vieux fou, voire un fou total). Enfin, bref, je pleurais maintenant sous un lampadaire, angoissé, pris d'une extase convulsionné; je pleurais tout et rien, ce que j'avais vécu et évité depuis toujours et depuis tout de suite, je pleurais la scène du bus. Plein et vide.


Les fous n'ont pas d'âge, c'est à cela qu'on les reconnaît. Entre parenthèses, (c'est toujours un plaisir de te lire Baptiste).

Le Saint Esprit t'habite !

;-)

#95 Baptiste

Baptiste

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Posté 17 avril 2007 - 06:13

Le Saint Esprit t'habite !


Je vous en prie restez poli.

***

D'ailleurs c'est une condition horrible que d'être fou, c'est un pathos, et si la folie est encouragé alors c'est un péché, car c'est un péché que d'adorer la maladie, qui est un veau d'or.

***

Examen reporté examen remporté!

***

Cette phrase est un camp de concentration.

#96 Baptiste

Baptiste

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Posté 17 avril 2007 - 10:42

J'dis ce que j'veux et je m'aime trop pour ne pas mordre les caresses.

***

La scatologie c'est le début de la science (note: faire un texte sur le coprolithe).

***

Les drogues nous ennuient avec leur paradis.
Qu'elles nous donnent plutôt un peu de savoir.


(M)

***

J'ai l'impression d'avoir 5 ans d'âge mental.

#97 Baptiste

Baptiste

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Posté 18 avril 2007 - 05:49

J'ouvre une porte qui ouvre on ne sait où; vers une piéce pleine de ténébres; l'on ne discerne rien et je ne vois pas si c'est vraiment une piéce ou quelque chose d'inconnu, quelque chose de si inconnu que cette porte s'ouvre peut-être sur le néant, et je peux seulement la décrire en la décrivant comme une dimension que l'on ne peut pas décrire.
J'y vide une bouteille de vin et je cherche une autre porte dans cette immense couloir, certain que l'une des portes ouvre sur le salut.


Hmprf je suis trop jeune pour penser au salut, j'ai à peine vécu. Je peux juste deviner un peu plus flou que le plus vieux: le salut c'est probablement (probablement, quel mot terrifiant!) la transmission de ma chair, ou, enfin, de son don (De ma chair à la chair de mon amour? Oui, je ne veux rien reconnaître qui soit tout à fait constant). Je sonne décalé: pourquoi je pense au salut? Ce n'est pas vraiment ce que je cherche, ce n'est pas pour ça que j'écris: je ne sais pas pourquoi j'écris! Mais je ne sais surtout pas ce que j'écris. Je ne sais pas rien, je ne comprends rien. Les mots me moquent. Je ne sais pas assez? Pas assez pour ne pas comprendre ce que j'écris? Mais si. Je me comprends, un peu. Et si je cherchais à me comprendre? Et pourquoi, pour le salut? "Connais-toi toi-même". Mais pourquoi? Tout est possible! C'est pour cela que c'est bien impossible de se connaître soi-même. Ou bien je ne me pose pas les bonnes questions, ou bien je ne sais pas répondre, ou bien je ne sais pas parler. Ce qui ne m'empêche pas de subir sans arrêt les charges du savoir; la tourmente de la question (n'importe laquelle). On peut dire que j'écris pour ne pas m'ennuyer et que j'écris par amour du mouvement (la question serait le point 0 du mouvement, et ce texte témoigne de la présence de la question). Mais, en fait, mes mouvements sont si répétitifs qu'ils en deviennent ennuyant; une sorte de culbuto. Enfin, ca dépend. Il faut que je dise qu'écrire pour ne pas s'ennuyer, c'est laid et ca me semble faux; ne me dites pas que l'existence (ah enfin, on y arrive!) c'est le vide qui se comble qui se vide qui se comble... Ha ça non! je ne veux pas être un cycle, je préfère être un culbuto qui apprend à se déplacer. En se répétant. Et qui marche là où il veut; sans s'arrêter dans l'infini de l'espace (car l'espace que la nature à donné à l'homme est infini). C'est une affaire de croyances, entre l'ennui et la question, il y a et il peut se placer tout et rien. Enfin bon, je parlais d'infini et à propos de l'infini; je ne veux pas mourrir, non! Je veux être porté par les sons; parce que je vois l'univers comme une musique qui ne s'arrête jamais! C'est là ou le diable et moi nous différons; je vois l'univers comme la linéarité de l'histoire du signe, de sa naissance perpétuelle et enrichissante, de sa permanente création. L'univers me mange comme je le mange, chacun de mes signes décide de son histoire, chacun de ses sons décide de mon aventure; moi, l'animal alchimiste je danse et je joue son harmonie!

***

L'homme c'est la musique de Dieu? Où Dieu est-il la musique de l'homme?

***

Il faut que j'écrive, sinon je me crois et je deviens certain. Et devenir certain, c'est devenir fou. Différentes portes, donc.

***

La grammaire et la syntaxe, finalement, sont des merveilles. Finalement? Je ne sais pas pour ce mot. Ce n'est parce que ce sont des merveilles qu'on ne peut pas se moquer.

***

Encore une fois, nous possédons les dons de Dieu, descriptibles. Mamniféres alchimistes (alchimiques?), nous saisssssisssons les signes, et les signes se saisssssisssent de notre corps.

#98 Baptiste

Baptiste

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Posté 20 avril 2007 - 06:15

100 eme message et fin du topic.

Image IPB

On aura retenu:

Ultra-poème sur devant dessus dessous la volonté de puissance.

Tout est possible.

Image IPB

FUSIL, MITRAILLETTE, LUCKY LUCIANO; LA VRAIE FAUSSE VÉRITÉ SUR LA JUSTICE DE LA PÉGRE.

Roman photos 500 pages de violence entre gangsters

50 euros gratuits (surchristianisme). Je ne peux rien pour toi, je sais pas, coupe-toi les oreilles et arrête de manger du plastique?

volume

Le Constat, suivi du Procés (Le monde ce pays, pauvre)

LIVRE POCHE, Alfred Derfla, écrivain célébre et célébré tombe amoureux de sa femme. Critique sociale sur la société. Recommandé par le bureau du livre; l'absence de style c'est le fade.

JE T'AIME recueil de poèmes sur l'amour. Touchant et engagé.

Lettre à temps.

Sein saint sain.

Mère pourquoi me force tu à tant te haïr?


Long mots, descriptions infinies se suivant; se tenant la queue par la queue en suite ou série. On croise la femme, la mère, l'homme, le père, je, tu, il, nous, vous, ils, parents, amis, souvenirs, choses, morts et encore mots sans que la phrase ne s'arrête dans sa course (linéaire) rapide de sens.
Celui-là et est celui-ci et est sont éternuements éternaux, déformés. Je les veux jeux voeux salvateurs, donc non plus jeux mais bréche du réel. Je suis un couteau merveilleux décodable de milles façons; volé, retourné, retrouvé, je suis toujours moi, hips ipse.

L'oisiveté, la reine du vice, sera présente tous les jeudi pour un bal carême dansant. Cloches et tambours sont de rigueur.

Propagande intime. Buvard m'agace.

La mitraillette et la cartouche utilisé par le jeune noir qui a assassiné un policier hier soir à Detroit. Image IPB

Assis sur le divan, fixant souvent son regard immobile sur un point, dans un coin, près de la commode (ò уóûу у úþüþôð, p. 719).

Saut (salut?) de la comparaison à l'opposition. Je suis sauf car je ne m'arrête jamais de courrir.

KLUB DES SURHOMMES ET DES MAMNIFÉRES ALCHIMISTES.

1). Liste de l'infini.

En quoi crois-tu? Crois-tu? Crois en quoi, en croix ou en toi?

#99 Baptiste

Baptiste

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Posté 14 juillet 2007 - 11:24

L'agent de la fils de puterie internationale.

Moi, sur le chemin (non filmé) de la sainteté,
Mes doigts graves dans la terre,
Je crois érire de la poésie.

Ouf,
De la drogue. Je quitte les églises et leurs timides croyants (non armés) - (Que font des églises dans de telles villes?) - jappe chien noir - je rêve de dauphin.

Et puis: l'américain prend une photo de son gamin dans le champ de marguerites, le chien pose avec: "Essaie de penser à quelque chose de très beau, think how your mother is beautiful". Quel connard. J'attache des marguerites au collier du chien, c'est le chien de Jésus. Le mien.

Moi qui multipliait les poissons a Portland. Désésperé, là où je ris le plus. Il me faut coder: ceux qui écrivent comme ils pensent pensent mal.

"Oh, I'm sorry, I was just waiting for the truth. It didn't come." On me réveille à L.L. Bean. Je quitte ce que je crois perdu. Je suis perdu, sitting, le ciel est bleu quoi, comme une voûte.
Pour qui s'en remet à Dieu,
Rien ne saurait manquer.

Mais tout s'explique par Satan.

#100 Baptiste

Baptiste

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Posté 14 juillet 2007 - 11:26

Propagande intime ce fut tres beau.

#101 Baptiste

Baptiste

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Posté 11 août 2007 - 10:54

Bon dieu!

#102 Baptiste

Baptiste

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Posté 12 août 2007 - 05:08

Ha et bien oui c'était remarquable tout ça.

#103 Baptiste

Baptiste

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Posté 14 août 2007 - 01:07

http://zapiski.musicblog.fr/

#104 Pseudo

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Posté 17 août 2007 - 03:29

La grille de la cellule s'ouvre. Entre le geôlier:

-Ca y est Bob, c'est l'heure.

Bob, assis sur le lit, les deux pieds sur le sol, lève la tête vers le geôlier.

-Une cigarette Bob?

-J'aime pas les cigarettes.

-Une cigarette? C'est ta dernière.

Bob saisit la cigarette, la garde dans sa main.

-Tu veux du feu?

Bob sourit, à sa façon, il plisse les yeux et élève légèrement la lèvre supérieure du coté droit de sa bouche, pour que l’on aperçoive ses dents, serrées.

-Tu veux du feu?

-Oui.

Le geôlier allume la cigarette de Bob.

Et Bob fume la moitié de la cigarette et puis il la jette sur le sol de la cellule. Il l'écrase du talon et puis il se lève. Le geôlier lui passe les menottes.

Dehors il pleut, il tonne et Bob a peur. Il marmonne en traversant le couloir. On entend rien de ce qu'il marmonne.

On le conduit dans la salle ou on exécute ceux que l'on doit exécuter.

On lui retire ses menottes.

On l'assoit sur la chaise électrique.

On le lie, on l'attache à la chaise.

Devant lui un miroir, derrière le miroir, des visages. Un de ces visages lâche une prière. Le visage de cet homme m'est familier, cet homme je le connais, j'en ai déjà parlé et j'en reparlerais plus tard.

Le geôlier recouvre le visage de Bob d’une cagoule.

Et puis on assassine Bob.

Bob était innocent.

Et les visages quittent la salle.

Seul, assis, un homme contemple le cadavre assis de Bob.

#105 Pseudo

Pseudo

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Posté 17 août 2007 - 04:33

Ecrire cest encore un pretexte pour parler de soi.

***

J'aimerais prouver que je nai rien a partager.

***

Il faudrait expliquer chaque mot. Plus qu'ecrire, il faudrait parler.

#106 Baptiste

Baptiste

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Posté 22 novembre 2007 - 04:40

Club des surhommes.

****; rage et destruction:

Fin de l'univers absorbé par la démence du rire, qui se déroule de la racine code génétique au rire du voisin et au rire proche de la chose.
Le **** est hurlement, réaction sauvage du mamnifère humain au complot de l'essence divine, dont la mort est annoncé depuis la naissance de l'homme.
Nous portons en nous clé et corruptions.
Dans l'aboutissement, le corps explosera avec force dans toutes ses limites en poussant le chant mystique, le ****.
L'univers et l'homme, raison de l'univers, se reformeront uniques, témoins et ciments y compris.

Plus serait religion et moins serait réflexe.


HAHA

Je serre ma maman comme un petit singe.

#107 Baptiste

Baptiste

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Posté 26 novembre 2007 - 09:04

LES AUTRES DU TROU


Certains veulent savoir
(quoi?)

D'autres veulent jouer

Certains cherchent pour de vrai

L'un pisse sur son mirroir

Et le chat derape en marchant dessus

Un type demande a boire : ya plus

Mais mange un peu de merde

Repond le serbe

du coin.

Vive le trou

Plein d'inspiration

haha

#108 Baptiste

Baptiste

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Posté 27 novembre 2007 - 02:22

Plus va mal, mieux est heureux.

"Moi et lui on s'aime a la folie
On se dit rien
On se regarde
Le soleil se couche
Enfin... sur un poster !

So 90's !

On s'est rencontre
En ete un ete
A la terrasse d'un cafe
Il ne savait pas quoi faire
Il transpirait beaucoup des mains
Qu'il essuyait sur son pantalon
Plus tard il m'a confie qu'il ne portait jamais de sous-vetements
En dessous de ses jeans delaves partout blanc
Il ne savait pas comment m'adresser la parole !

J'ai dut tout faire pour cette mauviette !
A la piscine sur nos serviettes
Moi en maillot une piece
Lui lisait un roman
Je jouais ma main dans ses cheveux."

Voila ce que disait la premiere page de son journal intime. D'autres viendront, que je montrerais aussi.
Elle s'appelait Caroline *****, elle avait 20 ans et sa mere etait suedoise.

Une sombre histoire de meurtre.

On a retrouve son cadavre decouper en 17 morceaux dans un frigidaire pose dans une decharge.

Je ferais tout pour retrouver le coupable:

Car Caroline etait ma fille.



jE sirotais un whisky les jambes sur mon bureau et je pensais a ce putain d'assassin, je nen pouvais plus.

Je lisais le carnet intime, mais je le reposais aussitot. Le commissaire voulait me retirer l'affaire:
-Buck (c'est mon nom), on ne melange pas les affaires prives et les affaires de la police dans le meme casier
-Ecoute tony, met toi a ma place, c'est pas facile, ma fille a ete tuer par un putain de pervers
-Je comprends Buck, tiens reprend un whisky.

Cigarette sur cigarette dans ma tete tout se melangeait et dehors il pleuvait.

Je sortais du quai des orfevres pour me rendre sur le pont de l'alma et il y pleuvait aussi et les passantes aux yeux gris avaient des airs de noyes et les voitures filaient la route d'un trot rapide.

Je pensais a mon fils luc, le suicide de sa mere, actrice mais aussi ma femme, lorsqu'il avait 27 ans l'avait marquer a jamais, comme d'ailleurs les deces des gens proches marquent. C'est une absence qui se fait, une absence de gestes et de sentiments partages. Une absence d'amour.

je roulais maintenant moi aussi sur le pont d'alma mais dans la direction opposer a ma marche de tout a lheure pour me rendre au quai des orfevres.

"-Il y a du nouveau dans l'affaire" Aboyait au bigophone stan, mon frere mais egalement mon compagnon d'enquete. J'avais obtenu du commissaire le fait de garder l'enquete.

je trouverais ce putain d'assassin.


Tout me faisait penser que le premier suspect etait la personne dont elle faisait etat de sa relation dans son journal intime. Voici la page 2:

"Nous voici en vacances a l'ile de Re.
On fait du velo
Sur un velo a deux
Les cheveux qui flottent dans l'air
On se baigne a la plage
Et on fait l'amour dans l'eau
Je l'enterre dans du sable
Nous rions ensemble"

Je ne pouvais mempecher de reprimer un sanglot.

*AILLEURS (QUELQUN D'AUTRE?)*

Je reve.

Je reve de caroline.

Caroline, c'est ca, je me souviens de ce nom.

Ou suis-je maintenant?

Je ne me vois pas. Je ne sens rien.

Tout est noir devant mes yeux- est-ce bien mes yeux?

Suis-je mort?

Je ne sais pas. Je pense.

*RETOUR A LINSPECTEUR Buck DANS LE COMMISSARIAT*

-Alors stan qu'est ce qu'il se passe ?
-On a retrouver le corps de l'amant de Caroline. Tout laisse supposer un suicide. Il s'est pendu.
-Le fils de pute.
-On n'en sait rien Buck. Il etait ptet innocent.
-Non... le journal intime.
-Quel journal intime ?
-Rien... rien.
-Buck, tu es sur que ca va ? Tu sais des choses de plus sur l'affaire ? Tu peux me dire tu sais.
-Non je vais bien, c'est juste que c'est dur stan.
-Je comprends. Ecoute, rose et moi on est la pour toi, on va t'aider.
-Merci.
-Bon j'y vais je dois passer chez le dry cleaner. Je t'appelle demain. Repose-toi.
-Oui, salut.

Stan etait parti et j'etais seul dans mon bureau, je me sortais un verre propre et la bouteille de whisky.

J'ai les dents qui gelent.

*AILLEURS RETOUR*

Je crois que je suis dans un puit,
Oui, au plus profond d'un puit.
Je ne vois pas de lumiere, mais je ne sais pas si je leve la tete.

Et... d'un coup. Je crois que oui je sais ou je suis, je suis deja venu ici, enfin, je me souviens de ce qui se passe maintenant sous mes yeux, je sais ce qui va se passer. C'est un de mes reves ! Oui c'est ca !

une voix va parler. Jamais je ne me souviens de ce que la voix dit. Mais cette fois je suis eveiller ! Cette fois je vais entendre la voix et comprendre ce qu'elle me dit!

enfin, Je dois surement encore rever...

*RETOUR AU COMMISSARIAT*

Je suis ivre mais je ne peux rien oublier. Dehors il s'est arreter de pleuvoir sur la vitre et la nuit a remplacer la penombre.
J'ouvre la fenetre qui ouvre sur le toit.

Je traverse la fenetre.
Il y a bien 30 metres d'ici au sol.

Je jette ma cigarette qui tombe en braises et je m'adosse au mur, une main sur la gouttiere.

J'ouvre le journal intime, page 3:

"****** me parle de poesie
Il en ecrit
Mais je ne comprends pas lorsqu'il me lit
Il me dit que lui non plus
Il me dit qu'il ecrit juste pour laisser
Des signes de vie
Mais il me dit que depuis il m'a rencontrer
Il ne veut plus ecrire
Il m'embrasse
Je ne suis pas naive ou alors si
Je suis heureuse."

Le journal avait ete retrouver dans le frigidaire, dans le bac a legumes.
Je pleur sur les feuilles papier,
Ou alors c'est la pluie, l'eau qui goutte
Des signes de pluie.

*RETOUR A AILLEURS*

La voix parle. Doucement, tres bas et c'est une langue que je ne comprends pas. Moi j'essaie de parler, je veux hurler ! Mais je ne peux pas, je n'arrive pas a ouvrir la bouche, jai les levres colles.
Je ne peux qu'ecouter.

Et puis, une deuxieme voix, differente.

Chacune dans une de mes oreilles.

Je distingue des mots !

*RETOUR COMISSARIAT*

Page 4:

"***** m'a quitte aujourd'hui sans prevenir."

Page 5:

"Il est revenu apres 3 jours.
Ces 3 jours furent un visage de larmes.

Je decide de retourner avec lui a Paris."

Je suis trop soul. Je m'endors...

#109 Baptiste

Baptiste

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Posté 27 novembre 2007 - 07:23

esse te eau
travaille
travailleur

esse te eau
ki te dit
le con mandant

ma science fiction me travaille.
Mais ca rien a foutre bien sur.

Plus ecrit mieux malheureux.

espace de remplirrrrr
d'ennui debordant

mieux vaut pas imaginer
ca fout la frousse

mais moi jai peur de rien, pour preuve :
je parle au boutons.

j'ai peur de rien a part de parler
mieux vaut pas aller plus loin.

rien ne me concerne
le tout me cerne
voire tout me cerne
a moins que ce ne soit rien qui me cerne
enfin, rien ne me concerne


en tout cas je suis certain que jai mal au coeur

#110 Baptiste

Baptiste

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Posté 28 novembre 2007 - 12:32

Allons ! Voyons !
Les choses ne sont pas bien serieuses.
Se preoccuper, parler beaucoup, que de peines
Alors que deja le soleil me repond, sans un effort.

C'est que la peur n'est jamais bien loin.

#111 Baptiste

Baptiste

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Posté 29 novembre 2007 - 02:21

C'est impressionant
C'est cela oui c'est impressionant
Un peu de confiture avec le croissant ?
Enfin voyons
Un peu de confiture ?

Non vous ne prenez pas de cafe,
Pas de chocolat,
Pas de cereales,
Pas de lait,
Alors vous mangez juste ce que l'on vous donne ?

Impressionant,
Pas de petit-dejeuner au lit ?
Enfin je vous comprends, le reveil est a 7 heures.

Ce qui est con pour un type comme vous qui
Veut dormir 17 heures.

Je vous embete ?
Vous voulez que je parle du petit-dejeuner d'un autre ?

Mais, in fine, je ne connais que vous !

#112 Baptiste

Baptiste

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Posté 29 novembre 2007 - 09:47

jpeux plus rien dire
jai rien a dire

mais quest ce que je fais ici !?

je men vais
je peux le faire enfin
certain meme

mais pour faire uqoi ?!

je sais pas
tout ca na plus trop dinteret voire pas du tout
et n;en a jamais eu lut.

jai rien compris

#113 Baptiste

Baptiste

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Posté 29 novembre 2007 - 10:00

Dans le batiment
On le voyait arriver par le parc entrer dans la cour
Il entrait dans le chateau en poussant la porte d'une main
La main droite
Un cahier sous le bras
Le bras gauche.

On l'appele le medecin.

On nous fait sortir de nos chambres et on nous met en file
A tour de role il nous pose les questions d'habitude.

On se deshabille
et on nous pese.

Apres bien sur...

Moi je le prends comme une distraction,
Mais moi je ne pense plus trop ;
Voire jai jamais penser
Que des attaques de souvenirs
sans cles.

#114 Baptiste

Baptiste

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Posté 30 novembre 2007 - 12:03

Fais dodo Colas mon p'tit frère
Fais dodo, t'auras du lolo

Maman est en haut
Qui fait des gâteaux
Papa est en bas
Qui fait du chocolat

Si tu fais dodo
Maman vient bientôt
Si tu ne dors pas
Papa s'en ira

#115 Baptiste

Baptiste

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Posté 30 novembre 2007 - 12:19

le temps des e

nan yo ne pas change

#116 Baptiste

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Posté 30 novembre 2007 - 04:15

http://zapiski.music....fr/555348/luc/

#117 Baptiste

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Posté 01 décembre 2007 - 01:50

******:

A ce brave epistogon, fils de theolionus,

Quels trous du cul d'equipage on lui a donner-
A moins que lui-meme l'ai choisi-

Une bande de rats
D'incapable
De muets
Et de cretins
Sourds de toute plainte
Ennuyeux pour trois sous
Lui qui meurt
Quel reconfort !
Bon,
Ils sont pas aveugles
Non plus.
Mais c'est a peine si
Le vaisseau concurrent
Va plus vite.
Bon,
On sait ou il va, aussi.


Enfin ! Il y a bien deux trois flammes
Pour boucher le :
"Mourir vite
Mourir vite
Et oublier."

Il met les sequences a bouteilles
Et s'emmerde sans rien a foutre,
Bien mal heureux,
Le guetteur zombie guette
(Faudra penser a le faire assassiner).

Alors epistogon va fumer une clope sur le pont en regardant la mer.

Il aimerait sans doute etre plus intelligent...

#118 Baptiste

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Posté 01 décembre 2007 - 02:11

Plus une fourmi sous un verre
Qu'un lion dans une cage


Il foutait des bourre-pifs dans le vent
haha
Avec des gants uses
Bien sur

Non yo ne pas changer
Le monde non plus d'ailleurs.
Enfin le monde c'est un bien grand mot,
Ca doit faire deux ou trois personnes,
Pas grand chose avec :
Puisque tout y coule a flot,
Absolument tout.

C'est beau, tout !

#119 Baptiste

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Posté 01 décembre 2007 - 05:14

Je prefere le miel a la confiture sur mon croissant
Avec un petit pain au chocolat
Et un jus d'orange frais.

Le dejeuner suivra dans deux heures,
Le petit m'ouvre l'estomac
Donc l'apetit.

Aujourd'hui je n'appelle personne.

#120 Baptiste

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Posté 02 décembre 2007 - 05:04

Bon: il faut une histoire.