on a trouvé un interlocuteur plus digne de soi drago ? on zape mes coms ?
et mon philofoot ?
GGRR tu n'aimes pas le sport paresseux
en représailles je n'ai que survolé ton Pour en finir avec Descartes et carrément zappé ta Critique de la critique de la
critique de la raison pure, le plus drôle est que tu recoupes sans le savoir des points que je dois travailler ces jours-
ci (pour tâcher d'exposer clairement) ,
mais au peu que j'ai daigné en déchiffrer
tu m'as fait penser à Feyerabend qui reprendrait Feyerabend. Mettre
l'anarchie dans l'anarchie afin de donner sens épistémologique.
Tu mets ton coup de poing sur la table tu signes l'arrêt de mort d'une thèse ! Attitude cartésienne assez pure non ? Le
coup de force du cogito je panse (mes doutes) donc j'essuie (mon front).
dragon fou je crains que tu ne philosophes, celui qui t'y incite te trompe sans le vouloir. En parlant, en écrivant, il te fait
croire qu'il croit à la vertu du langage philosophique mais moi aussi, je peux souvent penser qu'il y croit or c'est autre chose.
Le propos ne le concerne pas, je ne sais pas comment l'exprimer.
Un seul exemple, si tu dis si le monde n'a aucun sens, qu'est ce qui nous empêche de lui en donner un je l'ai déjÃ
entendu me dire qu'il ne comprenait pas les oppositions les antithèses. En l'occurrence : Notre cerveau est ainsi fait que
nous nous demandons si le monde avait été créé, ou bien s'il s'était fait tout seul, c'est dommage. Nous ne pouvons
concevoir que deux modes de production, qu'est-ce qui prouve qu'il n'y a que deux modes de production ? Nos questions les
plus profondes ne démontrent que la foi, l'indéfectible l'aveuglante foi que nous mettons dans le pouvoir du langage. Nous
sommes persuadés - notre façon constante et quasi inconsciente d'utiliser la parole le montre - que le langage verbal peut
rendre compte d'une réalité extérieure à lui-même. Ca c'est sa lubie - (mais il ne s'en prend à personne de cette conviction).
Pour la question du sens il a beaucoup d'échanges avec plusieurs, j'ai lu ceux avec Michel Gauthier - poéticien mallarméen
"La question du sens est une question qui rend fou". mais la plupart lui répondent un peu comme toi c'est pour cela qu'il faut
donner sens. Il attribue ces réponses au manque de soif (désolée, je ne doute pas une seconde de l'intensité de ta soif Ã
toi !).
Domaine des choses de l'esprit toujours... Il ne croit même pas aux questions, la seule que je l'entende poser est : Comment
l'intelligence peut-elle s'arrêter à la moindre affirmation sans s'étrangler donc si tu dis "si le monde n'a aucun sens qu'est-ce
qui nous empêche de lui en donner un" je ne suis pas dans sa peau mais Pythie je prophétise : "Pourquoi vouloir que le
monde ait ou n'ait pas de sens ?
Mais cette façon de voir ne l'empêche pas de bosser au contraire !
Tu sais Suhamy - je l'ai vu de mes yeux, c'est son plus familier, 10 ans de correspondance des milliers de pages, lui a servi
au début des choses du genre ah Louis qu'y a-t-il dans votre têtue et relativisante caboche
Maintenant les échanges sont sur un autre plan (traduction poétique, l'actuelle est Venus and Adonis de Shakespeare que
Suhamy traduit pour la Pléiade en vers rimés !!! - le plus vieux envoie ses pages au plus jeune c'est incroyable cette
modestie de l'impressionnant et respectable Professeur - devant ce travail si difficile sourires un peu résignés de Louis tu
l'imagines, la poésie ne valant à ses yeux que par les éléments communs à toutes les langues humaines (ça c'est difficile Cf.
Les Dessous du langage tu as lu ?) et par les éléments intraduisibles mais il explique que ce sont les mêmes - phonétique,
mouvement syntaxique, rythme (le reste = 0)
Je t'en prie, accepte de te demander ce qui l'amène à sentir les choses comme ça, demande-le lui direct ! si tu crois que
c'est bien (moi je le crois) - mais ne lui sers pas de théorie avant qu'il s'explique...
Bref vous allez encore échanger c'était et c'est mon souhait
Mais je ne veux pas te voir développer des points qui ne le concerneront pas ! De quoi je me mêle ??!
Ce n'est pas la jalousie qui me dicte ce com
bon je suis un peu contente quand même
GGGRRRDia
bizarre mise en page avec cet ordi j'ai dû tout refaire ligne par ligne ça se chevauchait de toute façon je ne suis pas claire,
mais je suis impatiente ça oui
oh non mise en page affreuse désolée j'essaierai de corriger demain
Je comprends son attitude, toujours la même question, il veut aller plus loin,
c'est un peu, dans son domaine, l'attitude de ma soeur, en tout cas c'est une forme de pensée qui la séduit, je la comprends, moi aussi je veux aller plus loin...
alors qu'en général les gens ne sont séduit que par les résultats, jusqu'a ce que ceux-ci soit dénigrés par d'autres résultats,
Tu sais pourquoi j'aime Descartes, Gardia? pas pour sa méthode (que je n'ai même pas prit le soin de lire entièrement tant elle m'apparait ronflante...j'aime Descarts par ce qu'un jour ce brave homme est éconduit par une demoiselle qu'il courtisait, alors il sort se promenner et se retrouve sur un pont, il est triste, comme beaucoup de penseur(!) il est dépressif et suicidaire, alors il décide de sauter... il fait froid ce soir là , il semble avoir mit de son coté toute les chances de mourir...
malheureusement il se souviens, seulement une fois dans l'eau, qu'il sait nager, alors comme tout homme , non pas face à l'idée de mourir, mais face au danger d'y parvenir, il a le reflexe de survivre, de rejoindre la berge.
Imagine le ce brave Descartes, mouillé, surement serieusement ridicule,
moi je le trouve tout d'un coup sympathique
Surtout que ce pauvre ridicule, nous choisit ce moment là pour piquer sa crise de conscience
il a cette phrase formidable " quel chemin suivrais je en la vie?"
il venait de décider (qu'importe ensuite qu'il se trompe sur le chemin) il veanit de décider d'aller plus loin...
comme Valery, car au fond je vois bien que c'est la même reflexion... "pourquoi ne va t on jamais jusqu'au bout..., (je ne me souviens plus des termes exactes)
toujours aller plus loin
tu viens de me révéler ce que je veus demander et dire à Louis, qu'importe si ce n'est qu'une lettre, c'est moi qui l'enverrais en premier...
bise
demain j'analyse ton poème