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Cette tristesse qui longe les marges de nos songes
Ces pas perdus tout au bout du chemin
Ces mains asiles dont on ne suivra plus les lignes
Cette absence égarée au-delà du fief des adieux
Ces voix dénaturées par le filtre du manque
Ces yeux rougis de n'avoir su quitter les nues
Cette langueur parasite à la chair habitée
Ces coeurs transis de s'être trop choqués
Ces têtes usées d'avoir dû défaire pour penser
Cette mémoire de pluie de météores
Qui nous fait remonter le tout dans l'estomac
Cet entrelacs d'acide où le grand fardeau se dissout
Mais où si peu s'oublie
Et toi où es tu présent
Dans cet océan bleui par les heurts de la vie
Quelle est la place que tu cèdes aux passants
Quand les heures crient à l'imposture
Quand le futur menace de déserter
Si une place ne lui est alloué
Et nous expérimentateurs éperdus
Assembleurs de nuées
Passerons nous un jour ce mur
Où nos vies à chercher la sortie pour la vivre
L'issue est amour
Sous toutes ses formes
Sans porte de secours
Si ce n'est...
L'ultime accès au meilleur ou néant.
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Halte Trajectoire
Débuté par Salam, mars 01 2007 10:00
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 01 mars 2007 - 10:00
#2
Posté 01 mars 2007 - 11:56
Hommages Salam.
J'ai aimé, malgré une lecture trop rapide.
Je relirai.
Amitié
Hauteur
#3
Posté 02 mars 2007 - 11:28
[quote name='Hauteur' date='Mar 1 2007, 11:56 AM' post='80']
[quote name='Salam' post='73' date='Mar 1 2007, 10:00 AM']
Hommages Salam.
J'ai aimé, malgré une lecture trop rapide.
Je relirai.
Amitié
Hauteur
Merci Hauteur
D'avoir marqué ton intérêt pour cette trajectoire.
Salam
[quote name='Salam' post='73' date='Mar 1 2007, 10:00 AM']
Hommages Salam.
J'ai aimé, malgré une lecture trop rapide.
Je relirai.
Amitié
Hauteur
Merci Hauteur
D'avoir marqué ton intérêt pour cette trajectoire.
Salam
#4
Posté 07 mars 2007 - 10:10
J'aime jusqu'à "ne lui est alloué", ensuite, un peu moins, j'enlèverais presque, pour rester sur l'interrogation. Voilou.
#5
Posté 08 mars 2007 - 11:35
J'aime jusqu'à "ne lui est alloué", ensuite, un peu moins, j'enlèverais presque, pour rester sur l'interrogation. Voilou.
Peut-être que j'en dis trop, en effet
Merci de ta lecture
pour toi:
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Cette tristesse qui longe les marges de nos songes
Ces pas perdus tout au bout du chemin
Ces mains asiles dont on ne suivra plus les lignes
Cette absence égarée au-delà du fief des adieux
Ces voix dénaturées par le filtre du manque
Ces yeux rougis de n'avoir su quitter les nues
Cette langueur parasite à la chair habitée
Ces coeurs transis de s'être trop choqués
Ces têtes usées d'avoir dû défaire pour penser
Cette mémoire de pluie de météores
Qui nous fait remonter le tout dans l'estomac
Cet entrelacs d'acide où le grand fardeau se dissout
Mais où si peu s'oublie
Et toi où es tu présent
Dans cet océan bleui par les heurts de la vie
Quelle est la place que tu cèdes aux passants
Quand les heures crient à l'imposture
Quand le futur menace de déserter
Si une place ne lui est alloué.
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#6
Posté 01 septembre 2011 - 07:33
Je suis tout à fait d'accord avec Carla : la fin gâche un peu le tout qui est très bon, la conclusion en dit trop (et qui plus est - mais ça c'est mon opinion personnelle - est un peu lénifiante...)