Errance mélancolique
et vers de terre
vont de paire.
Que peux-t-on faire
lorsqu'il ne sert
à rien d'être logique,
que rien ne s'explique
si ce n'est cette frénétique
envie de se taire
et de se terrer
dans son aire saturée,
dans son air de musique pathétique.
Sous-sol, en clé de sol,
la solitude mentale s'exprime en sourdine,
isolée, étouffée, emmêlée,
telle un plat de ver
de terre sans début ni fin.
De toute façon j'ai pas faim là...

2 réponses à ce sujet
#1
Posté 27 janvier 2013 - 04:57
#2
Posté 28 janvier 2013 - 12:53
"la solitude mentale s'exprime en sourdine"
Cela ne tient qu'à toi de la faire crier camarade !
Très belle faim (fin )), belle idée !
#3
Posté 29 janvier 2013 - 02:53
Bienvenu parmi nous, ami poète.
Un très beau premier poème qui me donne envie d'en lire plus...
A bientôt...
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