Je ne suis plus très sûr, de beaucoup de choses
Sur ma vie, mes relations et la réalité du Net
Parfois des formules de politesse plutôt fades
De ces gens qui se moquent bien de ma réalité
Les formules, elles deviennent creuses et vides
Entre un ça-va! Et un salut à l’emporte-pièce
Je ne fais pas des salamalecs et des bisous sucrés
Mais j’aimerais un intérêt plus réel sur ma santé
Sur Internet c’est pire, car là, ça y va plus franchement
On se fait parfois traiter d’affreux, de salauds ou de poètes
C’est selon l’humeur des gens qui veulent vous lire
Il n'y a pas beaucoup qui parlent de mes petits soucis
Mais Internet ça reste le monde des apparences affichées
Nous sommes tous des jeunes premiers plutôt beaux
Avec l’intelligence, de tous les cadors de la littérature
Alors que nous sommes de poussifs poussins de poussière
Non je ne suis pas si sûr que vous existiez réellement
Il y a des virtualités qui m’étonnent vraiment !. Vous savez !
L’un est un jeune homme, avec de vrais rêves d’enfant
Alors que je sais que ce n’est qu’un barbon de cinquante ans
Dans la réalité, ce que j’aime, se sont les sourires ou les moues
Des gens biens réels, au présent, sans les artifices de la virtualité
Je sais alors quand on me fait la gueule ou bien si l’on me sourit
La vraie formule de politesse ça reste quand quelqu’un vous sourit
Non je ne suis pas sûr que tout ce monde virtuel existe bien
Avec ses masques, ses pseudonymes et tous ces anonymes
Qui resteront bien cachés, derrière leurs écrans, leurs ordinateurs
Des fois ! Je vois Internet comme un gigantesque préservatif