Je consume le doute d’une main rouge, assassinat silencieux.
Et dans ma tête, mes envies s’arrachent un instant des sables.
Le printemps du monde s’écroule, enviable douleur et ceux
Qui le soir se couche sans l’espoir, pâle sous un air misérable,
Attendent en secret l’âme vierge dans une révolution de jasmin.
L’implosion du cœur, la décomposition des paroles. S’évader, prisonnier
De tant de libertés, pour un regard d’ailleurs qui ne veut plus compter
Le temps, les routes, la sueur sur le front et les larmes de demain.