Azur
Fraicheur du temps, vient en l’azur
Plus belle que hier ingénue ;
Voile à l’écume au plein d’ivresse,
Senteur, fureur, de l’amour bu…
Je veux y croire en songe bleu
A ce bonheur qui tout se berce
A l’horizon d’un temps de feu ?
Plongeant sa foi sous la grande herse.
Au bord des flots, des rives d’eaux
Le cœur s’apaise aux brises chères
Caresses au temps tout en rideaux
Dentelle aux cieux, tendre éphémère ;
Et la vague dérive au jeu
Des courants chauds, flux au rivage,
Pensées ravies au temps radieux
D’un embrun qui souffle et qui nage.
Et la brasse, tout aquilon,
Livre le corps aux effets mer,
Souffle en couleur tout vermillon
Pour se saisir du bel éther.
Fraîcheur du temps, dans l’air d’azur
Parait si fort en temps «renaître » !
Bonheur vivant courant du pur,
Ton entier brille et se fait « être »…
jeudi 3 avril 2014 ; 19 heures 38