Alen Ayers
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Air dévoilé, voile emportée
Ai-je le temps, encore un temps
Pour être femme en air qui damne ?
C’est enivrant, si fascinant,
L’envie de vivre et de revivre...
C’est comme un vent qui part au vent
Chanter la vie qui rit ravie ;
Aimer longtemps le firmament,
C’est tout vouloir en chair saisie.
Tout sentencieux, tout capricieux,
Mon coeur me dit d’aimer la terre
Qui donne en feu, un petit peu,
Le mystère de vie sincère.
L’onde se place et tout dépasse
Du sentier sombre fatigué
Pour embarquer sur le bateau
D’air dévoilé, voile emportée.
Toujours cet air qui bat mon cœur
En bel élan de croire au temps
Qui jamais laisse un chant d’ardeur
Partir sans tracer une ivresse.
Je vis ma foi, d’amour qui croit
Esprit conquis, âme qui rit
Quand s’aperçoit le bel émoi
De l’instant qui fait paradis.
A mes amis, c’est tout inscrit
Que le coeur bat en cet éclat
Même par foi, douter est là
Le temps nous dit de croire ainsi…
Aimer la vie, en vent béni
C’est simplement saisir la joie
De savourer l’onde qui dit
Que le navire était pour toi…
Samedi 31 Mai 2014 ; 06 heures 06
mais la vie....peut-être 
