De grâce balance dans le feu des enfers ce costume idiot.
Tu es un clown de seconde zone, un pathétique incroyable,
Habitué à te couvrir d’une honte qui ne part qu’au Printemps.
Oui débarrasse toi de ton identité de faussaire et d’escroc.
Le temps de déplaire est venu, quelle fête est donc prévue ?
Je t’accuse comme Zola, mais avec la plume de René Char.
Au ciel des absents, à ton horrible nature, à ta peur de vivre.
Les sables des vieux monuments se figent alors en sépia,
Signe que tes moustaches de sheriff, ô misérables poussières,
Terreau de ta chute, où jamais une fleur n’osera s’épanouir.
Je peux te dire merci pour cette inspiration venue de l’âme,
A mais j’oubliais que tu en es dépourvu, même une larme
Ne coule sur ton visage masqué ; ne pas faillir tu te répétais.
Ô misérable, j’attends ce jour où rampant comme une limace,
Tu viendras me dire les regrets que tu auras manufacturés.
Je ne crois plus en toi depuis ma naissance alors disparais,
Dans la nuit et sans bruit pour ne pas déranger mes espoirs.