La nuit et le jour
Le matin calme et doux qui se lève déjà
Avec ce soleil tout jaune et lumineux
Et moi, alors je me lève aussi bien dispos
Il y a là toute la lumière du jour présent
Un soleil qui brille dans ces bruissements
Ceux d'une vie qui grouille et qui pullule
Et j'entends aussi cette rumeur lointaine
Dans un Paris de citadins qui s'affairent
Il y a bien quelques bruits tamisés en sourdine
Dans ma vie de solitude que j’ai choisie
Car mes voisines elles sont ainsi toutes ailleurs
Dans un autre monde plus loin que le mien
Pour la nuit blanche, cella là qui est passée
Moi ! Je les entendais, elles étaient bavardes
Mais en ce matin qui vient, je ne les vois pas
Et c’est pour moi, déjà comme un bon repos
Vous savez monsieur! Je ne sais pas encore
Si j'aime bien ce silence engourdi et calme
Ou si j'aime encore écouter et être surpris
Par le rire heureux de ma petite voisine
Il est ainsi parfois de ces vrais bons choix
De choisir entre du bon repos silencieux
Ou de rigoler avec les autres très bavards
Les voisins ? Ils sont des véritables importuns
La nuit qui passe! Moi je ne sais jamais
Entre toutes leurs curiosités malsaines
Et le jour bénis où moi, je les aime bien
Des fois je sais que je n'ai pas de choix
Nota Bene pour tout dire franchement
Les Boules Quiès sont une bénédiction
Le monde en sourdine ? C'est très reposant
Alors pour les psys de tous poils...Basta!