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[modepoete]

Pour toucher l'âme,  le touffu  désir

Coure comme pantin en chemin

Il souhaite  trouver dans le pas de l' entrain

L'azimut d'une boussole  d'avenir

 

Toutes les prières s'annihilent au  nid

Des éphémères  demandes démunies

Par la puissance d'une volonté ahurie

De ne vouvoir faire sage, face à l'inédit

 

L'interminable  souffrance  pose

Sur le front de l'envie maléfice

Quand la lie au fond de votre  calice

Grise votre pensée et l'indispose

 

Comment se sortir de l'inqualifiable

Quand indéfinissable,  rien ne vous laisse

Envisager qu'un jour grande liesse

Vous soit accorder remarquable

 

Alors vous laissez surgir le destin

Qui trace l'autoroute de votre vie

Vous autorisant  à prendre  étourdi

Quelques petits chemins sans dessein

Comme un irrémédiable refrain

☼ŦC

 

 

 

[pigloo]

ce poème-ci fait ressurgir une anecdote me concernant, alors Ado et que votre écrit presque circonscrit :

 

je descendais, soir tombant, vers un nulle part, seul guidé par mes pieds...

or, je savais que la routine, une fois de plus, quémanderait sa part :

-tu n'iras que par ici ou par là !

 

Si peu de possibilités en vérité, toujours le même chemin....

Subitement, je décidais, le ridicule ne m'ayant point épargné, d'aller là ou je ne voudrais pas me rendre, juste pour échapper au " Comme d'habitude", refrain trop exigü, si bien que je me retrouvais en pleine nuit dans un terrain vague plein de ronce et sans lumière, un pied plus boueux que l'autre !!!

 

j'avais gagné contre cet "irrémédiable refrain" mais je pris conscience que celui qui composait ce même refrain, c'était moi !!!

 

il n'empêche ! parfois juste le sentiment d'avoir vaincu, quant bien même ridiculement, me fit grand bien !!!!

 

Comme tout cela me parait rigolo aujourd'hui

mais l'homme se nourrit parfois d'un simple sentiment, celui-là même qui fait les yeux rieurs.....

 

merci pour le poème et voyez-vous, je n'ai pas usé de cet "irrémédiable " refrain qui consiste  à dire ce qui ne nous révèle pas un tout petit peu !

 

Ps : parmi vos possibilités, présentement, celle de vous moquer ( un peu) de moi, je n'en ferai pas grand cas