Il est grand temps de revenir là où mes larmes ont rougi,
Et ne pas t’entendre dire que je t’ai laissé seule avec la vie,
Mon amour, celle qui te transperce avant même le jour.
Je serais l’éclat de tes espoirs, l’étoile de ton univers pour
Que d’un souffle brillant, les ombres te fichent enfin la paix.
Il est grand temps de piétiner les ténèbres, de dire adieu
Aux insomnies abyssales qui détraquent le cadran du cœur.
J’ai beau te regarder avec douceur, je ne peux laisser la peur
Envahir ton âme, en liberté, et se mettre entre nos feux.
Il est grand temps de t’aimer comme si l’on mourrait déjà,
Sans réfléchir à la façon dont le soleil va nous détruire
Car notre plus grand bonheur est encore à construire,
A la vitesse d’un éléphant qui se déplace en poésie,
Pour hurler au bas monde qu’il ne nous tuera pas.