Boétiane, Aure, FlyingK, Itans, Abxxx, ...
~je veux que la maladie de l'infini ne soit pas mortelle~
et gravite sur terre une mèche de travers
de séquelles en mers miniatures
au canevas, curcumas noirs
il n'y aurait plus de bords -le lait piraterait l'or,
le martyr des secondes ouvrirait d'insolents palais
il faudrait la halte malachite
rouge farfelu et le brin coagulé
l'amer friserait le brodeur
- au-dessus
l'oeil satellite serait spectacle redoutable
facture & factory
de meurtre nymphéa sur nos lèvres ruées
- dors jardin de ruine
au fil du jour de cire
les marches en feuilles tomberont,
lève ton armée de cygnes adolescents
contre les grands glaciers de Magellan
-inachève
la vallée de ses suds
pour des fragments stellaires
de cratères
pour ne pas entrer les chevilles ouvertes
-pupille posée, talon levé
encore
un chant d'angle
poudré d'infini
- insulte bleue épine
encore
un cri cerné
de fumées cuivres
- animant tes cendres
- et puis
un calme
que le sang étarque
~allez rapproche-t o i, oui mais beaucoup plus près~
fissile et déchaînée, hanche de chair à midi dévorée
molécule Eyja fjalla jökull* * eiya fiatla yƏ kutl
culte rénové, transparent
l'indigo du lendemain
aux tripes vestibulaires
enfouit
l'autel perplexe
- dévorant
le temps allège l'ombellifère
nocturne de ta joue
ouverte
allons
retour en -arrière,
trou noir.
horizon des événements
s'entrechoquent sans bruits capsule de vie, pommette corolle dimensionnelle
- l'absolu tesseract
terminant la bascule.
de soleils violents disloquant les pangées
brin d'herbe parcheminé
tête ouverte, démontée
into
one continent of two
tout tombe
au grillage des zoos
la bleue infectée de bruits
jette les runes
de vents tordus
au soir
les bouches crachent
- oui la mort s'allonge sur nos paupières
de papier
__________
~allez, rapproche-t o i
ab ovo de limbes,
parce que le front se lève ;
c'est la diane, aphrodite,
c'est le tumbao,
parce que la vahiné n'est pas assez
à son Gauguin
les notes de tête sont-elles nivéales, frisant les mantras et les bouts de grège
et les chorégraphies prises au piège,... ?
-oui mais tellement dépalissées
parce que nos crinolines
sont des squelettes
d'apaches
parce que l'écu de raphia sépia
a craché l'inouï en plein cur de la conque
parce qu'elle était là
-bleu immobile, nymphéa
-au jour des naseaux
s'épuise le sexe défait
une ouverture de pli
tête en tête
ocre entr'ouverte coeur enduit lymphe qui a
le sépale tordu
non
je ne cueillerai rien
de filtré par l'infante
le jupon crevé
dans quelle cage large traîne le néant ?
nous sommes à l'étage, escalator furor,
balcons aux mufles décadents
dans quelle rage nage l'ogre
salivant à la dévoration
de gibiers aux pétales blancs ?
dans quelle fange géante
au nuage mollusque ?
-tomber sur nos anges
amazones,
musc à poudreuse
éclairs d'instants galopés
sur le banc brusque, inhabité
de maintenant
__________
- Le cri de l'il
au droit du
doux
ton regard file
plume
irréparable
le cri de l'oeil
aux fusées lactées
le vent qui tourne
dans la cerne
-pour lui apprendre
à jouer du corps
le cri de l'oeil
cyclone invertébré
d'étoiles tournées
dans leur bocal
- archet dansé
sur la robe pylône

chuuuut . . . . . .
robes cyclones d'ici
de lames parme et d'ut
sæglópur,
danse dangereuse
-et pure
Bocal mappemonde
les squames effeuillées
neroli amara
de la chute au temps largo
à sa circon-féerie
pour un cyprin doré.
Il tournera en rond...
jusqu'en spirale
un sursaut hors de l'eau
naître des coquilles
et repêcher ses branchies
là-haut
gouttes de pluie
sur les mains
-transparentes
griffes liquides
en lustres
pour demain
de ta main
l'étoile
- le corps
danse
une mer de sable
enfuie
vertige
des val k y r i e s
sur la monture des
rêves ~inachève au
tungstène~ brut
in-sane
écouter les ravins
au bout du fil
ininterrompu
-basse continue
Sous nos flancs
-un terril
vois l'azur
morcellement
d'oiseau
enchanté
aux mers
disparues
ils s'évanouiraient
dans un soupir
- de goémon
que rien ne trouble
il y aurait
une nuée
d'épines
blanchies
et l'acariâtre
marée
désosserait
l'ouïe de la ruine
ce que nous aurions construit,
le passage de mains libres
passant les livres
en marée de Riga
ce que le fond du cœur
ne soupçonne pas
_diva
ivre
de mots
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