Il faudra se faire violence pour se couler dans la vie comme elle va, il faudra aussi se forcer pour s'extraire des heures soumises.
Tu traînes ta liberté de désirs cloîtrés en rêves absurdes ; tu cherches en vain à déterminer ce point précis de la pensée où la promenade se transforme en errance.
La part de vide est, où que tu ailles, plus vaste et plus lumineuse que tu ne crois, et ne guette pas forcément ta chute.
Tu as forcé la porte du monde et derrière il n'y avait rien, même pas toi-même.
Quand tu as compris que tout n'était que jeux de l'esprit sur jeux de mains, déjà le soir tombait et tu ne savais que faire des heures vacantes de la nuit - à part dormir.