Il y eut un matin. Il y eut un soir
Hier je me couchais,
Ce matin je me levais
Tout avait changé
Rien n'avait changé
Le soleil s'était normalement levé,
Je voyais les même choses
Mais il y avait
Une chose qui changeait
Tout était à nouveau possible
J'étais le prince de cet univers,
J'écrirais de nouveaux écrits
Dans le grand livre des vies
Il n'était pas écrit ce destin
Je ne savais plus si je mourais
Ni si j'ai un paradis ou un enfer
Moi je m'en moquais bien alors
Car je parerais à mes ennuis
Ma peur celle qui me restait
C'était de voir mourir tous mes amis
La mort qui tue à chaque fois
Une part de moi-même
Quelques parts, je le sais déjà
Tous mes morts n'existent
Que par mon regard amical,
Que je les aime éternellement
Paris 25 septembre 2011