Il faudrait une main amie pour raffermir nos cœurs mais les verres sont vides et les sièges restent raides.
Souvent, les poèmes sont des fils d'Ariane dans le labyrinthe de la pensée - des fils qui se recoupent ou s'enchevêtrent.
D'autres fois, les poèmes sont les cailloux que l'on sème pour retrouver le chemin des douleurs égarées.
Je pense à nos millions, à nos milliards de petites vies comme à autant de fleuves qui se jettent dans la mer silencieuse, dans la mort houleuse.