Assis pensif sur une roche millénaire
Mon regard curieux scrute l'horizon
Là bas il dévore le soleil sans façon
Le saigne dans ses bras tentaculaires
Les plaines tressaillent sous le luminaire
Je ressens dans leur démarche tension
Quand l'ultime lumière avec bonne raison
Les entraine au fond noir vers le calvaire
La nuit gloutonne lèche la parures des forêts
Elle déposent triste leur manteaux de velours
Au vestiaire du silence de mes yeux couchés
Les ténèbres pénétrants transportent ma joie
Dans les nébuleux gouffres du sage bonheur
Où mes rêves jouent sur scène du décor renvoi
☼ŦC