De l'Art (deuxième version)
Oscar le roi de Zanzibar se prépare à un rencart, très, très tard
Avec son ami Edgard, le soulard trop hagard et tellement vicelard
Edgard est un tocard très anar et il est aussi vantard et bavard
Oscar sort de son placard, son plus beau costard, un bazar de fêtard
Il a rendez vous sans retard, et cela vers minuit moins le quart
Partir pour le bar du hasard, il y a des rigolards et des canards noirs
Oscar mets alors quelques billets de cent dollars dans son calebar
Il y a son ami Edgard lui parle de dards, sans fard et d'un plumard
Oscar et Edgard se regardent et ils s'aventurent au bar des connards
Mauvais regard! C'est la bagarre entre les ringards et les anars
Oscar et Edgard se barrent dare-dare du bar de ces connards hagards
L'anar et le vantard, je vous le dis ce sont aussi de grands froussards
Plus tard dans le noir, Ils regardent encore tous ces ringards blafards
Ce ne sont que de vieux riff-lards usagés et de rares avatars de plumards
Les deux amis bien plus tard, après la bagarre, ils allèrent aux hasards
Mais le vantard argotait sans retard, une histoire d'égaré et d'un rencart
Celui qui devait débarquer, très hagard, à la gare vers quatre heure et quart
Les deux amis noirs et soulards mais plutôt avares, ils se dirent au revoir
Oscar qui range son costard dans son placard et va se coucher sur son plumard
Tandis Edgard partait en voiture vers l'aventure, voir ce hasard qui vient tôt ou tard
Je vous dis, ce n'est jamais qu'un papelard vicelard et tout plein de cauchemars
Écrit dans un canard anar et très bavard, et qui est tout plein de bizarres nanars
Tandis qu'Oscar et Edgard, peut être sont-ils homos, ce n'est que votre regard
Ce sont des histoires de culs, des histoires de cœurs, ou bien de l'Art de bazar
Paris le 28 décembre 2014
