J’étais sorti, ascète de l’hiver
Chaque jour une prière
Pour supporter le froid d’hier
Méditant sur la bonté de l’enfer
J’ai rencontré mille squelettes
De ces gens dans la pauvreté
Quand leur âme cherche leur été
Sur la douce envolée des alouettes
Puis un jour la fatigue du noir
A dépossédé mon monastère
De mes désillusions que l’on cautère
Pour me mener sur les nuages du soir
Dans le ciel étoilé j’ai rejoins
La brillance de mon avenir
Quand l’astrologue vient me servir
Sur la vierge, la sagesse de son soin
Et la lumière brilla, brilla à ma vie
J’ai reçu mille perles de sapidité
Longtemps ; longtemps ce fut l’été
De mes yeux investissant mes envies
Je marche sur le temps du bonheur
Les horizons me laissent les caresser
Et je m’abreuve de tous leurs secrets
Pour rayonner au fond de leur faveur
Lignée de droiture, mon lai est de joie
Plus de carrefour de la tristesse
Plus de rond point des faiblesses
Je vais, je vais dans le palais de ma foi
Je crois, oui je crois à l’extase de l’humain
Quand la paix devient sur sa terre une vérité
Toujours et partout quand la médiocrité
Quitte tous les cœurs, violents dans leur instinct
Et j’entends chanter sur mon chemin
Celles qui me conduisent dans leur paradis
Où leur nichée est source de bon appétit
Pour cette vie, oh belles alouettes je reviens
☼₣€
