À l'affleurement des jours
Aux marches des saisons
Quand les mois ne savent
Qui embrasser
Aux croisées des chemins
Quand les panneaux hésitent
À montrer
Dans les landes incertaines
Parfois presque forêts
Parfois encore un peu prairies
Entre bruyère et genêt
Avec ce reflet d'écaille
Qui glisse entre les mailles du temps
Avec cette naïveté
Qui rode en liberté
Et cette musique surgit
D'une fenêtre ouverte
Sans effroi
Apaisé
Je marche sans résister
Vers ce qui se bouscule
Pour exister demain.