Je n'aurai de repos
J'implore votre pardon
Poètes qui ne savez mon nom
Je me retranche derrière vos lignes
Quand elles me font un signe
Et si lorsque j'écris mes doigts se glacent
C'est que votre talent ne laisse aucune place
Ô cette page blanche qui palpite
Jusqu'à me dévaster
Je n'aurai de repos qu'au déclin de mes forces
Quand mes yeux fatigués terniront leur éclat
J'implore votre pardon amis de l'au-delà
D'avoir osé poser mes mots après les vôtres
Je n'aurai de repos que dans vos citadelles.