Le hamac
Le nez en l'air, je regarde le ciel d'azur,
Le soleil est trop chaud
Pour accueillir les oiseaux
Quelques pigeons et quelques tourterelles
Cherchant la fraicheur, se déplacent à couvert des arbres.
Une multitude de petits éclats de soleil
Marbrent l'allée où je me suis installé.
Le vent balance le sommet des grands boulots
Avec un léger ronflement dans les branche hautes.
Il faut que je résiste à un tel appel,
Pour continuer à regarder.
Une féérie de verts, de bruns, de silences et de bruissements
Le tout accompagné d'un léger balancement.
Un papillon passe,
Pressé de retrouver son hortensia
Une feuille, belle comme un cœur
S'est décroché du paulownia,
Elle est énorme.
La sécheresse et le vent ont eu raison de sa prestance.
Elle qui se voyait dominatrice la haut dans l'azur.
Doucement la brise se monte
Faisant onduler les troncs des grands boulots,
De petits nuages s'étirent et disparaissent,
Je me retourne, faisant balancer le hamac.
J'ai du m'endormir un moment ?
Mais rien n'a changé,
Seul l'ombre a quitté mon oreiller.
LM 1/08/2019