L'énigme que ton oeil porte à l'horizon bleu
Adorable blues des saisons de jadis, l'ange
Tiédissait dans ses mains un oiseau, ses phalanges
Meurtrissant pour jaillir hors de l'enfance : voeu !
Or du levant et le zénith à devenir,
Mais qu'au préalable tu renaisses orphelin
Tel un arbre enveloppé dans les soirs de lin
Les effleure en laissant choir la pomme à pourrir.
Bien sûr n'est qu'un jeu la question qui tout impose
Et le bruit des feuilles que l'automne a tissées,
Ce n'est pas le fruit mort, c'est déjà une pause
Que prend le temps à l'exaucement de ton voeu.
Alors que tu te vois enfant rapetissé,
Ton oeil brille s'effaçant comme un dernier feu.