Du jardin à la terre
Fertile et salutaire,
Les sillons ont blanchi
En vives plaies vieillies,
Serties de pâles pierres
Stériles et incendiaires.
Sur ces terres brûlées
Le regain a séché,
Les sources bleues du ciel
Ne charrient qu'un sel
Aussi blanc que l'hiver,
Et noir pourtant, j'espère
Délier l'ambages
Sèches des nuages
Pour l'eau claire, chant divin
Tempo vert du jardin.