Le Funambule - Oliver Delabre
Près de l’arbre mort caressé d’une onde
Revis ton espoir baigné d’eau-miroir
Soupirant les torts à ne jamais voir
Au chœur de la Vie à chaque seconde ;
Tristesse du jour loin d’âme du soir.
Que regardes-tu en l’onde de la lune
Ô.. se reflétant au fond de tes yeux ;
La sérénité d’amour mélodieux
Où la vanité égarée en dune
Ce jour du Pyla de mots en adieux.
Jouant funambule le long de la branche
Noyée, irisée de larmes d’Amant
D’allers et retours sous regard clément,
Tu brises le vent au rythme de hanche
Invitant les mains à un déploiement.
Tu me tends la main pour te sauver l’âme
Du tréfonds odieux de l’hier du tort,
Où Tes consonnes choquaient douce mort ;
J’offre cette main à Vous guider, Dame !
En l’Île-demain, où se meurt le sort.
Oli ©Le Funambule
©(P)-12/07/16 à Muse mie (quintil-10p) *Mus84