Aller au contenu

Photo

Invisibilité des symétries plastiques

Prose poétique

  • Veuillez vous connecter pour répondre
20 réponses à ce sujet

#1 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 03 décembre 2016 - 07:11

Avant propos :

 

Comment comprendre mon Langage :

 

 

Il ne s'agit pas de prendre les mots à leur sens premier, mais au contraire de retirer leur signification, de les vider, de les moduler comme de la pâte, pour n'en garder que leur sonorité.

L'art de cette poésie vient de la liberté artistique de prendre les mots pour ce qu'ils sont d'une façon primaire, des sons, des lettres, un enchevêtrement bigarré qui une fois achevé tente de faire vibrer les mots comme des cordes de l'âme.

 

De simples mots sont modifiés, vidés de leur structure grammaticale, pressés comme des tubes de peinture, pour permettre à l’amateur de regarder au-delà du voile d'un simple dictionnaire.

Il existe de la peinture abstraite.

De la sculpture abstraite.

Je propose une poésie abstraire en absolu.

 

Nous oublions de penser l'intérieur de l’œuf, la poule n'existe plus ici, concentrons-nous sur la simple coquille.
Pour que ces mots, simples sons que nous avons gonflés de sens deviennent comme ces images stéréoscopiques, qui ne semblent être que bouillie colorée, pour devenir image subliminale, une fois le bon angle trouvé.

N’avez-vous jamais remarqué que le même mot prononcé inlassablement perd petit à petit de son sens, plus nous le prononçons, jusqu’à devenir simple bruit ?

Une phrase célèbre "Lorsque l'homme montre la Lune, certains ne regardent que le doigt", avec ma poésie, je ne montre pas que la Lune, mais une immensité d'étoiles, une "voie lactée amusante" de mots.

Les lettres se transforment en mots, les mots se transforment en phrase, et l'intervention de ma poésie transforme ces phrases non-structurées en "champ de blé grammatical", ou chaque épi se retrouve à côté d'un voisin, si semblable mais à la fois si différent, que la vie ou l'écriture n'aurait jamais dû les faire cohabiter.

Dans un de mes derniers textes, dans le simple titre je fais cohabiter « raisin télépathe » et « moustache mendiante. »

Prononcez ces deux phrases à voix haute.

Oui, faites-le, tout de suite.

Et bien vous venez de prononcer cette phrase incongrue pour la première fois de votre vie.

Vous venez de déflorer un territoire, l’esprit vagabonde, on aime on déteste, mais on innove et on bouscule.

N’est-ce pas là le propre de tout art ?

 

Le poète change cette injustice, créant ce paradoxe verbal, innovant dans un abstrait rafraîchissant.

Ici, on ne passe pas par la compréhension basique d'un récit.
Une œuvre qui trouve son sens dans la transformation de nos chers mots, se jouant de la langue Française, où tout comme un sculpteur de glaise, j'en modifie le sens, leur signification, transformant le poète en homme libre de toute contrainte intellectuel, de toute règle, de tout carcan.
La vraie liberté artistique, de l'art moderne au bout de la plume.

Déchirons le voile.

 

 

Des avalanches de corps, sous des cryptologies de pluies athées, des tournoiements de moustaches, en lessives des à-théologies, d’holocaustes irradiés, de pendaisons des chairs numériques, comme des cytologies, d’abstraction des corps, sous cervelle des papillons transparences, des sémiologies, de chrysanthèmes, aux fiscalités, des créationnismes, mycoses des essences, les cheveux d’incomplétudes, des gémellités d’essences circonflexes, des cœurs topologiques, des vacuités, des alcools d’herméneutiques contraceptions, des visages agricoles…. . Des miettes de peaux éclatées, en équilatérales géographies, des allumettes hybridées, de nuées symptomatiques, des rivières aux déhiscences, des cadavres, en poumons dactylographiés, de chosification, des yeux plantes, des sociologies, de péchés artistiques, les matricielles dentifrices, aux lunules, des gouttes asymptotiques, des ramifications, des ontologies, des vibrisses, aux aliénations, des végétations, des affres par génocides polarités, des plumes dialectiques, des avalements drues aux clystères des pluies locomotives...Cordes, des feux d’où les concrétions, les lèvres fiscales, les continences, des hypothèques sémiologies, des hiérarchies, des fruits sous des terminaisons acryliques, des nubiles sensitives, des pro-créationnismes, de langues implantées, de nénuphars, des fusées rires, des cailloux incompressibles, des agricoles menstruations, les veines otologiques, homologies, des inscriptions de blés extatiques, de feuillées économiques, de complexions bénies, des atavismes, de cous asymptotiques, de lèvres images, de torches, aux oculistes plantes, des concrétions des abeilles concupiscentes, des ongles phénoménaux, des neurologies, citrons alcooliques, des hydrolats déconfitures, des mensonges molaires.. hypoténuses des cycles, des étoiles ramifiées, de laitances libellules... !. Herméneutiques extensivités, des fleurs génératives, des prières sensitives, des commissures personnifiées, de chevelures stigmates... . Diffractions, des intermittences, prostitutions, des numériques abstinences, des guitares associatives, des raisins en cascade, des homothétiques, corporéités, des engrammes jaloux, sous transparence, des lèpres politologies… .Des richesses voilées, des abrasives littéralités, aux os transitifs, les extensifs diagrammes, des déconfitures, des encéphales rugosités, des microscopies, schizophrénies, des copules linguistiques, atavismes, des mensonges drogués, des hermaphrodismes, de plasticités, des citrons contrits, des peccadilles logomachies, des horloges par extractions, des ductiles polymorphismes, des polygamies, des araignées transcendances, des sexes acouphènes, des polyandries, des imagos imaginaires, des substrats écologiques, par morphologies, des bactériologies, de violoncelles « égologiques », par capitalisation, des pénétrations, des licornes imitatives, les humanoïdes théologiques, les vins, en statue de cyclope, jaillissement d’un œil boursouflé, des enfantements, des digitales pensées, en cunéiformes positivismes, des baisers grossesses, les gifles, aux calvities squelettes, des émotions grammatologies, des célestes lucioles travestit, en zébrures, des silences lyres.. . O transpiration, des homologies, de fragrances blé, des transsexualismes, sacrifices entropiques, létales des couleurs, des rugissements, des hypostases, de la peau, aux brises des commissures, des psychologies mécanismes sociolinguistiques, des arbres complexions, des bacchantes, des pharmacologies, des syntaxiques idéations, des camisoles interpénétrées, de matricide incorporel, « de viddités » des parfums anthropoïdes, des chimères, des cimetières remplis de déjections lexicales, des monstrations, des blancheurs invisibles d'un regard informatique, bucolique, des procréatives mémoires, d'un éclatement individuel, de représentation des flagelles été des plaintes billevesées, des arc-en-ciel tautologiques, des mains mentales.. . Cyprès doigts, des ruissellements, magnétismes, des champignons temporaux, des ecclésiastes symétries, des chrysalides incarnations, cierges floconneux, des lueurs procréatives, des humeurs en déhiscences, des hypoténuses, des colonnes embryonnaires, en syncopes anathèmes, des télépathies pachydermes ! Les incantations, des inorganiques sublimations, des volitions diamants, des échographies, de factorisations, des électricités, aux complétudes, des torpides, bouches primales, des doxologies contemplatives, des omoplates hydres, des sustentions de virginités, des cynégétiques absoluités, sida polarisé, des cinesthésies fonctionnelles, cellules théologiques, des psychoses onirismes, par créances, des hydrocéphales, phonèmes, dîtes allégoriques, des hémiplégies, des cellophanes radiations, êtres, en polymérisation, des rousseurs, des globules privatifs, des olfactions des pensées, aux guêpes cécités, les anthropophagies, de varices, aux thermostats, des quantiques péripatéticiennes, zoologies, des chevelures agnostiques, des pendaisons de miroir, des incontinences, aux géométries, des pneumatiques fétichismes, par « une gestualiste» des degrés ophtalmologues, des bijoux absinthes, incontinences, des trésors, aux infractionnelles quintessences, des myriades, de neurologiques figures, fissures, des pieds inertiels, logarithmes, des peurs cristallisées, en vides chosifications... des in-congruences téléphoniques, les triangles innervés, des machines thétiques, des pneumopathies, de lierres oublis, des transports en fruits de fluences, des empreintes falsifiées, des impermanences, des médicaments, aux douleurs, des migrations, des transhumances, de pollens écartelés, en puits de permutations, des volitions chimiques, les cygnes digressions, mangeurs, des mimétismes astraux, des sida entropiques, aux impositions, des mains catharsis, les suintantes obstétriciennes, aux négativités, des préservatifs acoustiques, aux intermittences, du spectacles immobile (ahah)… . Les œnologies composites, des langueurs de racines, imprégnées de jactances nucléaires, des bières logiciennes, des idiosyncrasies, géologies intériorisées, en cyprès mathématiques, rupture abélienne, des engeances physiques, des reconductions, flaques génitales, des peintures métalliques... Les algèbres sismographies, des en-congruences areligieuses, langues des géométries, comme des hyperboloïdes, chérubins, en cosmologiques rides, des flottements, les virgules limitatives…



#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 13 560 messages
  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 03 décembre 2016 - 01:44

Ne reprenez-vous pas ainsi, à votre façon, l'écriture automatique chère aux surréalistes?

#3 bɔētiane

bɔētiane

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 297 messages
  • Une phrase ::"Les mots sont une peinture des choses"

    boetiane.com

Posté 03 décembre 2016 - 02:21

je souscris à l'avant propos sans réserve

   _c'est de l'ordre de la jubilation

 

« j'en modifie le sens, leur signification, transformant le poète en homme libre de toute contrainte intellectuelle, de toute règle, de tout carcan. » ie. en retour, le lecteur-acteur (en "homme libre" lui aussi) peut alors se réapproprier le texte, déverrouillant son propre paysage mental (du « spectacle immobile »)

 

pour le texte, allez savoir pourquoi je me heurte au déterminant pluriel <des> >>> fait-il ancrage / entrave à un champ spatial que je préférerais plus flottant, plus mouvant, aboli de ses racines (= ici, chaque syntagme est bel et bien épi dans le « champ de blé grammatical »), ou bien, ce déterminant présenterait-il trop de bords, en bordure de dentales ? Ou bien encore, me manquerait-il cette courbe, courbe qui ne ferait défaut qu'à mes yeux (serais-je encore analphabète face à vos textes ?). Dois-je pousser plus loin l'exploration (oui), arracher les épis de blé d'une autre façon (oui) ? Quoi que j'en dise, l'ensemble de la publication est cohérente du titre au texte, en passant par l'avant propos

 

sur le télescopage des pâtés de couleur acoustique, je savoure

           breuvage à la fois baroque et ventriloque

      que mon gosier gourmand, souvent surréaliste,     renvoie à l'hémisphère droit du cerveau

 

                         >>> célestes lucioles et citron alcoolique !

                                        il n'est 13 heures, et me voici déjà ivre



#4 jim

jim

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 985 messages
  • Une phrase ::" Le diable m'a murmuré à l'oreille: Tu ne pourras pas traverser la tempête. J'ai murmuré à l'oreille du diable: Je suis la tempête." ;)

Posté 03 décembre 2016 - 02:26

Bon... bein... pour le comm va falloir que tu patientes un peu, le temps que je médite tout cela

 

Une chose est certaine, j'apprécie beaucoup.

A+



#5 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 03 décembre 2016 - 02:34

Bof on réinvente et on refait

et cela bien plus qu'on innove

Si vous voulez des réponses

Relisez encore et encore



#6 bɔētiane

bɔētiane

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 297 messages
  • Une phrase ::"Les mots sont une peinture des choses"

    boetiane.com

Posté 03 décembre 2016 - 03:42

je m'interrogeais également sur la notion de "poésie abstraite en absolu" lorsque celle-ci fait appel au figuratif ou bien à des fragments reconnaissables de celui-ci

              mais aussi celle d'une contrainte zéro

  >>> l'oeuvre d'art n'est-elle pas frappée d'une manière ou d'une autre par la contrainte, si infime soit-elle ?

 

                                                    je file.. . . ... à plus tard



#7 jim

jim

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 985 messages
  • Une phrase ::" Le diable m'a murmuré à l'oreille: Tu ne pourras pas traverser la tempête. J'ai murmuré à l'oreille du diable: Je suis la tempête." ;)

Posté 03 décembre 2016 - 05:23

Bof on réinvente et on refait

et cela bien plus qu'on innove

Si vous voulez des réponses

Relisez encore et encore

Vote Mélanchon, Grincheux :)


j'avais oublié la chanson du jour, Grincheux

 

 

https://youtu.be/KtX-V4OE50Y



#8 AURE

AURE

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 660 messages

Posté 03 décembre 2016 - 05:35

l'intolérable écaillé

au vertige gouleyant

 

oser

 

merci



#9 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 03 décembre 2016 - 11:38

Pour répondre à vous, Boétiane. Le déterminant « des » fait-il ancrage, entrave à un champ spatial, que vous aimeriez plus flottant, plus mouvant, aboli de ses racines ; présente t-il trop de bord, de bordures dentales, et la courbe.. . En fait, c'est l'inverse, le déterminant « des » est une syncope, des linguistiques projections, des avalanches, de stylistiques éclatées, dans une asymptote, une représentation, des corps métamorphosés, en métaphores ou le déterminant « des » est une complétude hiérarchisée, des mentalement chimies, des cœurs dynamiques, comme la répétition du déterminant, est comme une incantation, un cadavre des topologies, des syntagmes polarisées, en projection, des acouphènes de la peau.. .Comme un envoûtement cérébral, statique, une complexion des images, ou le « des » est une ontologie projection, des invisibilités, des chimies par radiances, des moléculaires sensitivités, des symétries ployant, sous des acryliques fontaine, de la chair « des » . Comme si devant « des » on glissait acoustiquement par pensée, des pierres en polarités, des absences chimiques... le « des » est une copule administrative, une représentation des images ou il transpire de sangs en clystère, des tourbillons atomiques, « des » est une incontinence projective. Transformation des cécités neurologiques, des cailloux visages... . « Des » est le cristal des défragmentations, de la colonne vertébrale, de la langue éclatée de substance, comme « un sida des chiffres ». En lisant « des », sentiment de montée verticale, il s'agit de « des » qui crée, la substance, l'origine, c'est lui qui atomise, qui pénètre la chair et le squelette des images ou « des » créé une propositionnelle création d'un chant qui se marie avec les phantasmes éducatifs, des transpirations de la langue imaginaire. « Des » est comme une transparence, un incompressible miroir, des transparences. « Des » danse sur lui même, sur des symétries à genoux. Comme une crispation de cécité, sous une torche, des extensives flammes, des ensembles « des » est une compression alimentaire, une fluidification dans « des » qui apaise lorsque nous le lisons. En lisant « des » il y a comme un désir de chair au niveau du doigt, un besoin, un stimulus qui s'égrène et donne envie de intellectualiser, nos propres pensées propositionnelles, nos schèmes physiques comme si le « des » vivait une sorte de solitude, de situationnelle qui donne du relief, de la dimension, de la hauteur ou le « des » créer un terrain, une comparaison ou la suite des mots épousent « des » avec les autres maillons qui fusionnent, les avalements de la salive. Stigmates des influences, les prostitutions « des » . Avec « des » créations d''un souffle représentation, aux métaphores départementalisées, en accouchements des « des » symbiotiques, des ivresses machinistes des images aux raisins cubiques...

Poésie abstraire en absolu est une image qui fractionne, les fiscalités, les stigmates perforés, des pulsions, des synergies auditives, des corps abstraits, des dividendes abstractions, par torches grammairiennes, des cécités corps divisibles... .

Merci beaucoup Boétiane, pour l'intérêt et le temps que vous mettez à lire et à faire des commentaires d'une grande finesse littéraire, qui me scotch vu la profondeur de vos réflexions.. .

 

Pour répondre à Monsieur de Saint Michel, oui, il s'agit bien d'une forme d'écriture automatique, en voici une description :

 

 

L'invention d'un nouveau Langage :

 

 

Voici la création d'un nouveau langage, une nouvelle forme d'esthétisme... Toutes les explications, pour comprendre ma dose « de folie », il faut lire les explications.. .

J'écris, à travers ces mots, une analyse, d'un point de vue, réel et novateur !

 

 

J'ai comme impression que, vivant dans des sphères au-delà, que tous les mots, sans exception, peuvent coexister ensemble. Ainsi,tous les milliers mots de la Langue Française, sont élastiques, peuvent s'adjoindre, réciproquement... Pourquoi ? Parce que l'originel des mots est éclaté, vidé, consubstantiel, en Transcendance, équivalence, de morphologie, préhensile. Par abstraction, numérique / exemple : « Verge des cailloux : » il y a ici une projection instantanée. Il y a « une Plastification » , intérieure, aux mots.. . En fait, tous les mots qui ne devraient jamais s'être intellectualisés, l'un à côté de l'autre, peuvent tous s'épouser, car chaque mot s'agrandit en-soi, progressisme, d'effervescence. Car ils ( les mots en soi, séparés des autres, ) s'interpénètrent, à l'intérieur d'eux-même. Dans une extériorité. Des extensions. Il s'agit d'une absorption, ce qui fait que chaque mots, peuvent se lier syntaxiquement, c'est qu'ils sont dans une dynamique verticale.

 

Un exemple : cailloux liquide » : « tautologies des doigts », « langue des végétaux  pulmonaires » etc... toutes les métaphores possibles et inimaginables, sont réelles : « rire des plante », «  imagos des avortements, sceptiques des hirondelles ». En fait, mon langage reflète l'infini,car tous les réfléchissements causales » de l'antimatière, s'interpénètrent, toutes les possibilités, sont exhaustives, de créer des métaphores, peuvent se transformer dans un langage commun, universel, il y a une syntagme, des entropies différentielles, un mécaniste des architectures, d'une langue qui vaporise par quintessence. Tous les mots de la langue sont des neurones sculptés, de la Réalité des soleils cerveaux.. Toutes les métaphores sont des alimentations d'ADN, digitales, des abeilles phosphorescences. Ces mots sont dans une « intra » / inter ventilation, respiration ou les mots deviennent infinitésimaux, dans leur image agnostique, mécréance,acoustique. Et, ou, il a une transformation, ou c'est chaque mot qui a besoin et trouve sa Vérité, sa possibilité positive, de crée son existence, en l'autre, comme des vases communicants, excroissance positiviste. Les mots se fusionnent dans une altérité, des digressions radioactives..



#10 bɔētiane

bɔētiane

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 297 messages
  • Une phrase ::"Les mots sont une peinture des choses"

    boetiane.com

Posté 04 décembre 2016 - 03:56

Reprenons ce passage de votre avant-propos :

Il existe de la peinture abstraite.

De la sculpture abstraite.

Je propose une poésie abstraire en absolu.

 

>>> dans le prolongement des deux premiers prédicats et dans un souci de cohérence syntaxique, j'ai pensé qu'il s'agissait de <poésie abstraite en absolu> que je vous ai peut-être prêté à tort (et non de < poésie 'abstraire' en absolu>). J'ignore à présent s'il y a coquille ou pas, merci de me / nous renseigner sur ce point : )

 

Pour vous répondre :

 

<des> est une syncope (oui), des avalanches (oui), un éclatement (oui), des métaphores (oui), un chant et une incantation (oui), un cadavre et des syntagmes (oui, cf mon précédent message sous votre texte Ivresse, je vous parlais alors « d'assemblage de fragments exquis sans le cadavre du verbe »), des acouphènes (si vous voulez) statiques (oui, je vous disais encore que « la dynamique semblait figée dans la strate supérieure ») <Des > danse sur lui même sur des symétries à genoux (si vous voulez : )

>>> je ressens une bordure _elle dentale, dure, elle s'appelle <des>

>>> je ressens également une contrainte itérative de découpage _ce clonage formel en syntagmes nominaux (nom + adj ou 2 noms)

>>> il me semble que l'abstraction est relative, et non absolue

(je verrais par abstraction absolue, un tableau outrenoir de Pierre Soulages par ex. ou bien de Mark Rothko)

 

Imaginons maintenant que vous supprimiez le déterminant pluriel, ces syntagmes seraient alors en lévitation intégrale, à mon sens plus proches d'un concept d'abstraction (< poésie abstraite en absolu>), d'autant plus si les références et le reconnaissable disparaissaient complètement.  Ainsi, je dirais que le curseur de votre écriture oscille entre surréalisme et abstraction. Enfin, j'ignore s'il convient de parler d'une esthétique purement novatrice, néanmoins sa forme itérative fait penser au travail de l'ordinateur, lui-même conçu par l'être humain >>> il y a donc dans vos deux textes une mécanique numérique qui rend votre démarche audacieuse en la calquant sur notre modèle actuel

 

Tous les mots peuvent-il coexister ? (oui) un processeur pourrait trouver des combinaisons à l'infini, certaines plus insolites que d'autres, l'auteur restant décisionnaire artistique de ces assemblages. Par ex. David Bowie s'est adonné à la technique du cut-up (verbasizer) w/ a sentence ramdomizer app, so that he'd « end up with is a real kaleidoscope of meanings and topic and nouns and verbs all sort of slamming into each other.”

 

pardonnez-moi si j'ai déraillé par endroit ou si je ne vous ai pas correctement compris (il est un peu tard : )

         en tout cas, merci pour cet échange

                    _il m'a passionnée : )



#11 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 04 décembre 2016 - 11:26

Bonjour Boétiane. Je suis très heureux de notre échange, merci pour vos analyses et l'intérêt que vous portez à mes écrits... . Pour vous répondre, il y a coquille irradiée, de phénoménalité des transcendances, des Verbes atomistiques,des influences dynamiques, par des concrétions d'images éclatées de corps quantiques. La coquille est un Verbe chosifié, une abstraction des pouvoirs en synergies, des coquilles nerveuses, par pénétration des corps en complexion géométrique, des visages, une coquille des absences transmuées des physiologies, des corps «abeilles».
Votre analyse des automatismes, des mécaniques, comme un ordinateur, me réjoui, car j'ai analysé récemment comment fonctionne ma mémoire, mes pensées, mes cognitions mentales... Par souci de clarté, et pour aller dans votre direction analysée, je vous propose de lire cette analyse, qui rejoint, ce que je pense de ma création littéraire, cognitive. Je vous prie de ne pas considérer cette avalanche qui traite de mon moi, comme un mégalomane centré sur lui, dans un gargarisme de jouissance, de se masturber la cervelle... non, je veux juste ouvrir les mécanismes de ma pensée, par souci de compréhension. Merci. Donc, voici l'analyse :

«  La représentation de ma mémoire, est comme un flux inorganique, ou toutes les projections, les interprétations, les perceptions visuelles, dans leur totalité, sont dans une pénétration structurée, en fusion ou les expressivités, les miroirs de la conscience, les pensées perceptibles, géographiques, se cristallisent dans une fusion, ou tout est dématérialisé, atomistique, linguistique , des perceptions, ou chaque instant, du plus petit au plus grand, est intériorisé dans une connaissance «  reptilienne-ego-centrisme » : c'est à dire que tout est antériorité, dans une transplantation innée, je veux dire que ma mémoire est un réfléchissement causal, ou chaque seconde est totalitaire, implosée dans une immanence, comme un ordinateur qui effectue « une présentification » de chair, ou les informations sont informatiques, ou chaque instant ma mémoire est une concentration instantanée, de fluidification intérieure, intériorisée, comme si ma mémoire captait toute Réalité, dans une omniprésence consciente. … A chaque moment, tout est transfert, dématérialisation, oui, ma mémoire est branchée sur toutes les matérialités images, les linguistiques rides, de la Temporalité, sont primales, ( le cri instinctif) la réalité est un travestissement, une sublimation, ou la peau de ma mémoire, est symbiotique avec la représentation de l'universel, de la réalité étant en « conjointure, » d'avec quelque chose de quantique, de nouménal. Ma mémoire, épouse, à chaque instant infinitésimal, les degrés de convergences, les soubassements, du visible devenu invisible, oui ma mémoire est la conscience instantanée, à chaque instant, d'une lucidité qui stocke tout, emmagasine tout, dans une implosion de chimie, des essences acoustiques, « télékinésies des doigts instinctifs, » Ma mémoire est un enchevêtrement tactile, extensif d'une Réalité, ou cette dernière est en syncope, en symétrie avec la relation de ma mémoire. Celle ci, mémoire, est le corps instinctif, les sensorielles, les interjections, des pores en cosmos, d'une Langue ingérée, une Réalité, ou ma mémoire est pure Conscience organique, d''avec les matières génériques, les cheveux en tube de confiture abstrait, géologique. Oui, mémoire rime chez moi avec association de toute les divisibilités, de complétude, toutes les polarisations présences, des Corps dans l'espace, des êtres, des choses, comme une biologie abstraite, et pure perception de la réalité, étant anthropologie d'une mémoire, qui s'incarne en représentation linguistique, de la matière, de la divisibilité « des citrons péchés », et en pure cécité abstraite, en pur magnétisme d'absence, essence virtualisée en corps cérébral. Ma mémoire se sculpte, se cristallise à chaque instant infinitésimal, ou représentatif, des exponentielles géométries, de pure objectité cubique, infinie ! « Par transfert imago. » Comme si ma mémoire était un ordinateur abstrait, qui perçoit toutes la les réalités dans un corps handicap, « cosmétique » je veux dire que Réalité et Vérité de tout ce qui compose le monde, est comme le sang des veines, allant à la réflexivité de la consciences, de l'essence de l'être Humain, et donc du cœur des songes. Toute la réalité de ma conscience, est le flux « immatériel » « génocidaire », de la contraception des Vérités substantielles, mémoire chez moi signifie toute complexion, toute la réalité de la totalité, mémoire épouse ici dans une permanence d'omni- temporalité, toutes les complétudes du monde. Une mémoire qui est le noeud « principiel », qui incarne toute la mécanique de la conscience, dans une Transcendance, un minéral, de la matière, un univers physiologique, de la mémoire, pensée et habitée comme une cosmogonie immatérialisée, en  « clonage abstrait ! » En présence des choses, des êtres vivants, devenant tous inter-personnifiés, en morphologie dialectique, en « gnose » matérielle ; en chimie plastique, en concrétion image. Ainsi, je pense comme « un ordinateur athée » un ordinateur des subsumées altérités concentriques, des fluides présences, des inerties phantasmes, des corps aux herméneutiques, des décompensations physiques, par radioactivité, des copule être, en personnification, des choses administratives, des jaillissements en composition des pâmoisons yeux, des abstractions en couleur interpénétrée des radiances moléculaires, des acoustiques transcendance aux pensées parfumées des objectivations numériques.
Merci beaucoup, Boétiane. Au plaisir de vous lire. Clément

#12 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 04 décembre 2016 - 12:09

Tu penses comme tu veux mais tu seras toujours obligé de dire de ces choses qui te sont propres... La description et l'utilisation des mots créent un monde en soi... Je ne sais pas s'il y a de l'abstrait dans tous textes écrit, depuis ceux qui sont écrits depuis le début de l'écriture, le but d'un écrit c'est de transmettre un concept, des sensations; voire un discours politique....Les lettristes, les surréaliste, les gens de L'oulipo, ils ont essayés de destructurer la syntaxe et ll y a eu même l'utilisation de sons purs dans des spectacles lettristes... Tu n'as rien d'une machine... je dirais même si les ordinateurs  du futur,  ils auront des structures en réseaux de neurones qui seront assez comparable à des cerveaux qu'ils soient humains ou animal, plus il y aura de neurones plus ces ordinateurs auront des descriptions fines de ce monde... Déjà des système experts de chez Google, ils sont comparables aux humains....Laisse donc tranquille Dieu, c'est un truc indicible et tous les discours sur son existence ou non, ce ne sont jamais que du baratin 



#13 bɔētiane

bɔētiane

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 297 messages
  • Une phrase ::"Les mots sont une peinture des choses"

    boetiane.com

Posté 04 décembre 2016 - 01:47

bonjour Clément

 

       nuit rayée, sans verrou

              _glace sublimée au-delà des naphtalines

 

>>> remarques en vrac (rapides, car je dois filer) issues du message nocturne, et de votre réponse

 

1/ conclure sur les déterminants, là où il me semble percevoir cette hiérarchie :

- la chose définie (un seul et même sujet à la fois pour l'émetteur et le récepteur)

- une chose indéfinie (n'importe laquelle)

- La chose (concept absolu de cette chose en langue française)

>>> dans mes écrits, j'ai souvent recours à l'article 'absolu' singulier, là où vous optez pour l'indéfini pluriel <des>

chose (= déterminant zéro : concept absolu plus universel)*

    une grande majorité de langues du monde n'ont pas d'articles

 

 

2/ souhaitais revenir sur les notions de fragmentation / actualisation / télescopage auxquels je vous ai vu recourir : voici ce que j'en dis ici, très humblement (mon projecteur est efféminé, sa lumière courte _courbe : p)

 

3/ dans votre avant-propos vous analysez votre démarche _j'aime ça, vous êtes corps et âme ce que vous écrivez. Le schéma mathématique, numérico-humanoïde (si je puis dire) de votre écriture va peut-être au-delà de l'exploration et là _tout de suite, maintenant, je ressens l'idiosyncrasie, l'immuable, la constance, cet emportement de bolide en vous, à votre insu peut-être, un état de fusion disiez-vous, entre réalité et mémoire

>>> ne suis pas loin de penser que votre écriture est expérimentale _ça me plaît

>>> l'expérimentation _chevaucher la phalène un soir de nuit boréale, seul au-dessus des territoires de l'après-demain

         sauf que chez vous la connexion à votre phalène est neurale _façon tsaheylu (Avatar)

 

réalité en symétrie avec la relation de ma mémoire / cheveux en tube de confiture abstrait, géologique / comme si ma mémoire était un ordinateur abstrait / qui perçoit toutes la les réalités dans un corps handicap / je pense comme un ordinateur athée / en pure cécité abstraite

 

4/ me demandais si vous envisagiez de représenter / symboliser l'anomalie numérique, mais peut-être est-elle déjà là dans la grammaticalité en erreur _brute, live, non apprêtée (?), sorte de coupe sagittale figée de l'instant

 

5/ « j'ai récemment analysé comment fonctionnait ma mémoire, mes pensées, mes cognitions mentales » : pardonnez-moi cette indiscrétion, s'agit-il d'une appli (aujourd'hui, il en existe de toute sorte) ou bien d'une analyse personnelle ?

 

             je file, poursuis la réflexion

                                 aimez votre journée

                                                                                                     merci à vous Clément : )

 

 

 

* rajout de 14h38



#14 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 04 décembre 2016 - 09:15

Bonsoir Boetiane. Mille remerciements pour votre très belle analyse, remplie de savoir, de connaissance, de capacité à décrire, fonctionnaliser, intégrer, exprimer des idées à travers un langage savant... . Je me propose de commenter le lien auquel vous m'avez proposé de lire, prendre connaissance de vos réflexions. Je suis ravi de notre échange.

Je me propose de penser vos écrits,

En voici une description : Les fragmentations sont des concrétions non sémantiques, des pensées projectives, en chair de pluies éclatées, en comparaison, des cristallisation pâmées, de sociologie cailloux, des pierres scalaires... Comme un déchirement, un pneumatique du besoin, de la pensée diffraction, en corps « des » cristaux imaginaires. Comme une symétrie dansée, un verbe chimique, des isocèles ubiquités.

La contrainte formelle est une complexion des images, non-pénétrées, d'idéation itérative, la charge symbolique, est une géométrie. Les idées sont des acoustiques pénétrations, des images informelles, des tautologies, d'une architecture en propositions, des respiration numérales, des entropies « gestualiste », en physionomies des carrés, sous des quadratures cristallisées, en transformation, des clonées transactions, des réfléchissements, de la vie cimetière, des entropies fiscalisées, en bioéthique, de chairs. Aliénation des linguistiques, des antithétiques, en-pénétration, des carrés sous invisibilités, des génitaux squelettes, cri des stigmates syncrétiques, par fusion, les corps imaginaires.

Contraste des fulgurances, l'objet du poème est de rendre transaction, les vibrations « vins », des jaillissements des alcools, sous des perfusions minérales, des sociologies, des onirismes, des pouvoirs de chair créant, un néant circonflexe, un poème a pour rôle de magnétiser les corps, en infrastructures agricoles, de penser les miroirs invisibles, en objectité, des pénétrations, de la langue des mots, les radioactivités, la poésie a pour rôle de transcender l'image, dans un imago statique, une complexion onirisme, des sueurs en poésie. L'intemporalité est ici un équilibre des synergies auditives, des feuillées animales, des statues inconscientes, ô rire devrait être le but ultime de tout poème, car les poèmes sont des larmes sacrifices, des épanchements, des extensibles nudités, des ontologies numériques, homologie des neurones, grignotés dans les mots créant métaphore, comme des astronautes, aux équilatérales symétries, des langues invisibles, de respirer les pensées ou la poésie, est le chant hypothétique, la phonologie des langages parlés, comme des danses hypocrites, ou langage parlé et poésie ont la même entropie, des sirènes quantiques, car, au fond, le poème n'est rien d'autres qu'une méthodologie différentielle, un parallélisme incrusté, comme un lyrisme ou la poésie est une incantation expérimentale, car c'est uniquement le poète et son poème qui factorise, et est représentatif, expressif, d'un transformisme, ou la langue parlée est le catalyseur, la morphologie des yeux, et ou la poésie incarne une expérimentation, du sujet logique, car la poésie n'est qu'un chant, avec une voie centrifuge, une exaction, ou c'est simplement un état d'esprit, une autre dimension ou le vécu de l'écriture est consubstantiel, le substantiel, et éclairé dans une individualité, ou c'est l'acte d'écrire qui fermente le sentiment de posséder un pouvoir, une force ingérer, intégrer, ressentie, à travers des énergies ou écrire est « transpositionel », le lien transcendantal infiltré, épousé, car il s'agit d'une expérience, qui danse dans une musicalité, ou le poète est imprégné d'émotions radiales scalaires, en bijection automatisme, des biologies logiciennes, nous transformons en «je est un autre» comme une plasticité asymptotique. La poésie est un élan rempli, de musicalité imaginaire, un télescopage, concrétion, qui hyperbolise, hyper-ventilation, ou l'art du poème est juste une dématérialisation acoustique, une personnification, qui se rêve comme une tractation en pensée, nous faisons appel à l'acoustique cérébralité, des inorganiques/ fractales/sémiotiques, le poème est l'incarnation évanescence des sentiments, car le poème a pour généalogie, de se construire sur des imagos thétiques, découlant des émotions, des cordes de l'âme, en Verbes explétifs, synapses, des absences informatiques, les danses du poème, en un tourbillon de musicalité, ou le cerveau, l'esprit, est minéralisé, d'olfaction atomistique,. De pluies physiques, de rêve émerveillés d'étoiles langues... .

Représenter, symboliser l'anomalie numérique, est une digression cimetière. Ethologie du vide. Des images. Des fluctuations. Des abstractions théologiques. En diffractions, des positivités. En absence, des transferts artistiques. Par symbiose. Des économies létales. Des corps construits, structurés. En aliénation. Des végétalistes topologies. Des biologies quantitatives. Des images transcendance. Des corps en extension. Des miroirs temporels. Des symétries vides. De transparence à-linguistique. Géographiques. Des neurologies substantielles. En plasticités. Des altérités somatiques. Des transparences. En-congruences fonctionnelles. Des préséances génétiques. Par images « des poumons Verbe ». En essences incompressibles. Des vacuités temporelles. Des idiosyncrasies plastiques. Sida des pluies.

A bientôt,

Clément.

#15 FlorentM

FlorentM

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 721 messages
  • Une phrase ::J’écris lorsque je n’ai rien
    à ne pas écrire.

Posté 05 décembre 2016 - 10:49

J'aime beaucoup votre quête d'abstraction; comme un regard lancé au-delà de l'horizon, vers un ailleurs indéfini que la poésie permet, en effet, d'approcher !



#16 bɔētiane

bɔētiane

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 297 messages
  • Une phrase ::"Les mots sont une peinture des choses"

    boetiane.com

Posté 06 décembre 2016 - 12:05

 

Des avalanches de corps, sous des cryptologies de pluies athées, des tournoiements de moustaches, en lessives des à-théologies, d’holocaustes irradiés, de pendaisons des chairs numériques, comme des cytologies, d’abstraction des corps, sous cervelle des papillons transparences, des sémiologies, de chrysanthèmes, aux fiscalités, des créationnismes, mycoses des essences, les cheveux d’incomplétudes, des gémellités d’essences circonflexes, des cœurs topologiques, des vacuités, des alcools d’herméneutiques contraceptions, des visages agricoles…. . Des miettes de peaux éclatées, en équilatérales géographies, des allumettes hybridées, de nuées symptomatiques, des rivières aux déhiscences, des cadavres, en poumons dactylographiés, de chosification, des yeux plantes, des sociologies, de péchés artistiques, les matricielles dentifrices, aux lunules, des gouttes asymptotiques, des ramifications, des ontologies, des vibrisses, aux aliénations, des végétations, des affres par génocides polarités, des plumes dialectiques, des avalements drues aux clystères des pluies locomotives...Cordes, des feux d’où les concrétions, les lèvres fiscales, les continences, des hypothèques sémiologies, des hiérarchies, des fruits sous des terminaisons acryliques, des nubiles sensitives, des pro-créationnismes, de langues implantées, de nénuphars, des fusées rires, des cailloux incompressibles, des agricoles menstruations, les veines otologiques, homologies, des inscriptions de blés extatiques, de feuillées économiques, de complexions bénies, des atavismes, de cous asymptotiques, de lèvres images, de torches, aux oculistes plantes, des concrétions des abeilles concupiscentes, des ongles phénoménaux, des neurologies, citrons alcooliques, des hydrolats déconfitures, des mensonges molaires.. hypoténuses des cycles, des étoiles ramifiées, de laitances libellules... !. Herméneutiques extensivités, des fleurs génératives, des prières sensitives, des commissures personnifiées, de chevelures stigmates... . Diffractions, des intermittences, prostitutions, des numériques abstinences, des guitares associatives, des raisins en cascade, des homothétiques, corporéités, des engrammes jaloux, sous transparence, des lèpres politologies… .Des richesses voilées, des abrasives littéralités, aux os transitifs, les extensifs diagrammes, des déconfitures, des encéphales rugosités, des microscopies, schizophrénies, des copules linguistiques, atavismes, des mensonges drogués, des hermaphrodismes, de plasticités, des citrons contrits, des peccadilles logomachies, des horloges par extractions, des ductiles polymorphismes, des polygamies, des araignées transcendances, des sexes acouphènes, des polyandries, des imagos imaginaires, des substrats écologiques, par morphologies, des bactériologies, de violoncelles « égologiques », par capitalisation, des pénétrations, des licornes imitatives, les humanoïdes théologiques, les vins, en statue de cyclope, jaillissement d’un œil boursouflé, des enfantements, des digitales pensées, en cunéiformes positivismes, des baisers grossesses, les gifles, aux calvities squelettes, des émotions grammatologies, des célestes lucioles travestit, en zébrures, des silences lyres.. . O transpiration, des homologies, de fragrances blé, des transsexualismes, sacrifices entropiques, létales des couleurs, des rugissements, des hypostases, de la peau, aux brises des commissures, des psychologies mécanismes sociolinguistiques, des arbres complexions, des bacchantes, des pharmacologies, des syntaxiques idéations, des camisoles interpénétrées, de matricide incorporel, « de viddités » des parfums anthropoïdes, des chimères, des cimetières remplis de déjections lexicales, des monstrations, des blancheurs invisibles d'un regard informatique, bucolique, des procréatives mémoires, d'un éclatement individuel, de représentation des flagelles été des plaintes billevesées, des arc-en-ciel tautologiques, des mains mentales.. . Cyprès doigts, des ruissellements, magnétismes, des champignons temporaux, des ecclésiastes symétries, des chrysalides incarnations, cierges floconneux, des lueurs procréatives, des humeurs en déhiscences, des hypoténuses, des colonnes embryonnaires, en syncopes anathèmes, des télépathies pachydermes ! Les incantations, des inorganiques sublimations, des volitions diamants, des échographies, de factorisations, des électricités, aux complétudes, des torpides, bouches primales, des doxologies contemplatives, des omoplates hydres, des sustentions de virginités, des cynégétiques absoluités, sida polarisé, des cinesthésies fonctionnelles, cellules théologiques, des psychoses onirismes, par créances, des hydrocéphales, phonèmes, dîtes allégoriques, des hémiplégies, des cellophanes radiations, êtres, en polymérisation, des rousseurs, des globules privatifs, des olfactions des pensées, aux guêpes cécités, les anthropophagies, de varices, aux thermostats, des quantiques péripatéticiennes, zoologies, des chevelures agnostiques, des pendaisons de miroir, des incontinences, aux géométries, des pneumatiques fétichismes, par « une gestualiste» des degrés ophtalmologues, des bijoux absinthes, incontinences, des trésors, aux infractionnelles quintessences, des myriades, de neurologiques figures, fissures, des pieds inertiels, logarithmes, des peurs cristallisées, en vides chosifications... des in-congruences téléphoniques, les triangles innervés, des machines thétiques, des pneumopathies, de lierres oublis, des transports en fruits de fluences, des empreintes falsifiées, des impermanences, des médicaments, aux douleurs, des migrations, des transhumances, de pollens écartelés, en puits de permutations, des volitions chimiques, les cygnes digressions, mangeurs, des mimétismes astraux, des sida entropiques, aux impositions, des mains catharsis, les suintantes obstétriciennes, aux négativités, des préservatifs acoustiques, aux intermittences, du spectacles immobile (ahah)… . Les œnologies composites, des langueurs de racines, imprégnées de jactances nucléaires, des bières logiciennes, des idiosyncrasies, géologies intériorisées, en cyprès mathématiques, rupture abélienne, des engeances physiques, des reconductions, flaques génitales, des peintures métalliques... Les algèbres sismographies, des en-congruences areligieuses, langues des géométries, comme des hyperboloïdes, chérubins, en cosmologiques rides, des flottements, les virgules limitatives…

 

      merci pour ces instants Clément

         à bientôt : )  

 

                    >>> scape & scopy _mental skies 



#17 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 06 décembre 2016 - 06:31

Merci Boétiane, pour cette découverte, de cette musique expérimentale, psychédélique, que j'apprécie beaucoup... Je vous propose, de visualiser un clip de Aphex Twin, au cas ou vous ne le connaitriez pas encore. Le titre est boy/ girl. Cette musique est magique... . Merci Boetiane. Clément.

#18 bɔētiane

bɔētiane

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 297 messages
  • Une phrase ::"Les mots sont une peinture des choses"

    boetiane.com

Posté 06 décembre 2016 - 11:31

Un grand merci pour ce retour Clément _il est inestimable... . . honteuse de répondre si lentement (le travail diurne détourne, détrousse, dépossède_c'est un cambrioleur). Hier soir 10pm, cherchant à désensevelir la bande-son qui flatterait Invisibilité des symétries plastiques. . . … nécessité éprouvée qui ne transige pas _prolonger les mots / les émotions par les ondes des registres IDM / dark ambient techno qui ne produisent pas (ou peu) de mots, mais qui offrent cet incroyable spectacle cérébral (« spectacle immobile »), grand écarteur de paysages >>> d'où Supersimmetria, dont les pénombres industrielles et sidérales m'aimantent en oui majeur (j'ai hésité avec Oscillator (HyDrone) et Egidea (Bad Sector)

 

Aphex Twins _oui, bien que je reste parfois mitigée sur tout ce qui est jungle beat / drum & bass, lui préférant cette «nourriture presque bruit» peut-être davantage travaillée (ou conceptuelle), sur fond de strates et de lueurs gondolées _ponctuation hirsute, cabrée en anomalie / grésillements / machineries / éraillements, tout ce travail de friction intérieure, inquiétante et rauque / imprévisible, narrative et circonstancielle qui surveille dans l'hémisphère droit du cerveau et que mon être reconnaît, retranscrit et absorbe en grande quantité pour démarrer tout un ciel

 

                   swallowing growing light _to fuel & feel

 

        l'échange est précieux, merci encore Clément

 

                               à plus tard : )



#19 AURE

AURE

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 660 messages

Posté 06 décembre 2016 - 11:52

Wow !



#20 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 07 décembre 2016 - 08:36

Un très grand merci Boetiane. Je suis très touché et fier de vos compliments. Je suis heureux de notre échange. Sachez que je suis très impressionné par vos analyses... Le paroxysme de vos analyses, celui qui m'a le plus marqué, est peut être " le cadavre du Verbe."ou " la connexion à votre phalène est neurale.." Fantastique ! J'apprécie beaucoup votre bienveillance et le temps que vous et moi mettions à réfléchir, approfondir nos analyses littéraires...  Ecrivez vous parfois des poèmes sur ce site? Je serais enchanté de vous lire... .

Je vous souhaite une très  belle  journée, Boétiane. Merci encore. Clément.



#21 clemouchka

clemouchka

    Tlpsien ++

  • Membre sympathisant
  • PipPipPip
  • 80 messages
  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 07 décembre 2016 - 08:52

Oui, Boétiane. Je tenais à vous dire également que vos analyses sur mes écrits, lorsque vous parlez de mathématiques numérico-humanoïdes / une mécanique numérique, ainsi que vos analyses "grammaticales", sémantiques, syntaxiques, sont d'une acuité et d'une profondeur que je n'ai jamais connue, de la part des commentateurs de mes écrits.... . Bravo. Vous bouleversez mon quotidien intellectualisé à travers une approche à incandescence à la fois juste et presque je dirais extralucide... . Merci encore et bravo pour la qualité de votre plume!
Clément.



Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : Prose poétique