Avant propos :
Comment comprendre mon Langage :
Il ne s'agit pas de prendre les mots à leur sens premier, mais au contraire de retirer leur signification, de les vider, de les moduler comme de la pâte, pour n'en garder que leur sonorité.
L'art de cette poésie vient de la liberté artistique de prendre les mots pour ce qu'ils sont d'une façon primaire, des sons, des lettres, un enchevêtrement bigarré qui une fois achevé tente de faire vibrer les mots comme des cordes de l'âme.
De simples mots sont modifiés, vidés de leur structure grammaticale, pressés comme des tubes de peinture, pour permettre à l’amateur de regarder au-delà du voile d'un simple dictionnaire.
Il existe de la peinture abstraite.
De la sculpture abstraite.
Je propose une poésie abstraire en absolu.
Nous oublions de penser l'intérieur de l’œuf, la poule n'existe plus ici, concentrons-nous sur la simple coquille.
Pour que ces mots, simples sons que nous avons gonflés de sens deviennent comme ces images stéréoscopiques, qui ne semblent être que bouillie colorée, pour devenir image subliminale, une fois le bon angle trouvé.
N’avez-vous jamais remarqué que le même mot prononcé inlassablement perd petit à petit de son sens, plus nous le prononçons, jusqu’à devenir simple bruit ?
Une phrase célèbre "Lorsque l'homme montre la Lune, certains ne regardent que le doigt", avec ma poésie, je ne montre pas que la Lune, mais une immensité d'étoiles, une "voie lactée amusante" de mots.
Les lettres se transforment en mots, les mots se transforment en phrase, et l'intervention de ma poésie transforme ces phrases non-structurées en "champ de blé grammatical", ou chaque épi se retrouve à côté d'un voisin, si semblable mais à la fois si différent, que la vie ou l'écriture n'aurait jamais dû les faire cohabiter.
Dans un de mes derniers textes, dans le simple titre je fais cohabiter « raisin télépathe » et « moustache mendiante. »
Prononcez ces deux phrases à voix haute.
Oui, faites-le, tout de suite.
Et bien vous venez de prononcer cette phrase incongrue pour la première fois de votre vie.
Vous venez de déflorer un territoire, l’esprit vagabonde, on aime on déteste, mais on innove et on bouscule.
N’est-ce pas là le propre de tout art ?
Le poète change cette injustice, créant ce paradoxe verbal, innovant dans un abstrait rafraîchissant.
Ici, on ne passe pas par la compréhension basique d'un récit.
Une œuvre qui trouve son sens dans la transformation de nos chers mots, se jouant de la langue Française, où tout comme un sculpteur de glaise, j'en modifie le sens, leur signification, transformant le poète en homme libre de toute contrainte intellectuel, de toute règle, de tout carcan.
La vraie liberté artistique, de l'art moderne au bout de la plume.
Déchirons le voile.
Des avalanches de corps, sous des cryptologies de pluies athées, des tournoiements de moustaches, en lessives des à-théologies, d’holocaustes irradiés, de pendaisons des chairs numériques, comme des cytologies, d’abstraction des corps, sous cervelle des papillons transparences, des sémiologies, de chrysanthèmes, aux fiscalités, des créationnismes, mycoses des essences, les cheveux d’incomplétudes, des gémellités d’essences circonflexes, des cœurs topologiques, des vacuités, des alcools d’herméneutiques contraceptions, des visages agricoles…. . Des miettes de peaux éclatées, en équilatérales géographies, des allumettes hybridées, de nuées symptomatiques, des rivières aux déhiscences, des cadavres, en poumons dactylographiés, de chosification, des yeux plantes, des sociologies, de péchés artistiques, les matricielles dentifrices, aux lunules, des gouttes asymptotiques, des ramifications, des ontologies, des vibrisses, aux aliénations, des végétations, des affres par génocides polarités, des plumes dialectiques, des avalements drues aux clystères des pluies locomotives...Cordes, des feux d’où les concrétions, les lèvres fiscales, les continences, des hypothèques sémiologies, des hiérarchies, des fruits sous des terminaisons acryliques, des nubiles sensitives, des pro-créationnismes, de langues implantées, de nénuphars, des fusées rires, des cailloux incompressibles, des agricoles menstruations, les veines otologiques, homologies, des inscriptions de blés extatiques, de feuillées économiques, de complexions bénies, des atavismes, de cous asymptotiques, de lèvres images, de torches, aux oculistes plantes, des concrétions des abeilles concupiscentes, des ongles phénoménaux, des neurologies, citrons alcooliques, des hydrolats déconfitures, des mensonges molaires.. hypoténuses des cycles, des étoiles ramifiées, de laitances libellules... !. Herméneutiques extensivités, des fleurs génératives, des prières sensitives, des commissures personnifiées, de chevelures stigmates... . Diffractions, des intermittences, prostitutions, des numériques abstinences, des guitares associatives, des raisins en cascade, des homothétiques, corporéités, des engrammes jaloux, sous transparence, des lèpres politologies… .Des richesses voilées, des abrasives littéralités, aux os transitifs, les extensifs diagrammes, des déconfitures, des encéphales rugosités, des microscopies, schizophrénies, des copules linguistiques, atavismes, des mensonges drogués, des hermaphrodismes, de plasticités, des citrons contrits, des peccadilles logomachies, des horloges par extractions, des ductiles polymorphismes, des polygamies, des araignées transcendances, des sexes acouphènes, des polyandries, des imagos imaginaires, des substrats écologiques, par morphologies, des bactériologies, de violoncelles « égologiques », par capitalisation, des pénétrations, des licornes imitatives, les humanoïdes théologiques, les vins, en statue de cyclope, jaillissement d’un œil boursouflé, des enfantements, des digitales pensées, en cunéiformes positivismes, des baisers grossesses, les gifles, aux calvities squelettes, des émotions grammatologies, des célestes lucioles travestit, en zébrures, des silences lyres.. . O transpiration, des homologies, de fragrances blé, des transsexualismes, sacrifices entropiques, létales des couleurs, des rugissements, des hypostases, de la peau, aux brises des commissures, des psychologies mécanismes sociolinguistiques, des arbres complexions, des bacchantes, des pharmacologies, des syntaxiques idéations, des camisoles interpénétrées, de matricide incorporel, « de viddités » des parfums anthropoïdes, des chimères, des cimetières remplis de déjections lexicales, des monstrations, des blancheurs invisibles d'un regard informatique, bucolique, des procréatives mémoires, d'un éclatement individuel, de représentation des flagelles été des plaintes billevesées, des arc-en-ciel tautologiques, des mains mentales.. . Cyprès doigts, des ruissellements, magnétismes, des champignons temporaux, des ecclésiastes symétries, des chrysalides incarnations, cierges floconneux, des lueurs procréatives, des humeurs en déhiscences, des hypoténuses, des colonnes embryonnaires, en syncopes anathèmes, des télépathies pachydermes ! Les incantations, des inorganiques sublimations, des volitions diamants, des échographies, de factorisations, des électricités, aux complétudes, des torpides, bouches primales, des doxologies contemplatives, des omoplates hydres, des sustentions de virginités, des cynégétiques absoluités, sida polarisé, des cinesthésies fonctionnelles, cellules théologiques, des psychoses onirismes, par créances, des hydrocéphales, phonèmes, dîtes allégoriques, des hémiplégies, des cellophanes radiations, êtres, en polymérisation, des rousseurs, des globules privatifs, des olfactions des pensées, aux guêpes cécités, les anthropophagies, de varices, aux thermostats, des quantiques péripatéticiennes, zoologies, des chevelures agnostiques, des pendaisons de miroir, des incontinences, aux géométries, des pneumatiques fétichismes, par « une gestualiste» des degrés ophtalmologues, des bijoux absinthes, incontinences, des trésors, aux infractionnelles quintessences, des myriades, de neurologiques figures, fissures, des pieds inertiels, logarithmes, des peurs cristallisées, en vides chosifications... des in-congruences téléphoniques, les triangles innervés, des machines thétiques, des pneumopathies, de lierres oublis, des transports en fruits de fluences, des empreintes falsifiées, des impermanences, des médicaments, aux douleurs, des migrations, des transhumances, de pollens écartelés, en puits de permutations, des volitions chimiques, les cygnes digressions, mangeurs, des mimétismes astraux, des sida entropiques, aux impositions, des mains catharsis, les suintantes obstétriciennes, aux négativités, des préservatifs acoustiques, aux intermittences, du spectacles immobile (ahah)… . Les œnologies composites, des langueurs de racines, imprégnées de jactances nucléaires, des bières logiciennes, des idiosyncrasies, géologies intériorisées, en cyprès mathématiques, rupture abélienne, des engeances physiques, des reconductions, flaques génitales, des peintures métalliques... Les algèbres sismographies, des en-congruences areligieuses, langues des géométries, comme des hyperboloïdes, chérubins, en cosmologiques rides, des flottements, les virgules limitatives…