Deux Mille Douze – Oliver Delabre
Décembre : déjà le jour de l’enfant ;
Passe ce temps d’un vent hurlant triste froid
Piquant les âmes de larmes d’effroi
De l’oubliance du jour innocent
Où l’écho en cœurs feuilleta l’ivresse
D’un roman-tambour à l’amour-tendresse,
De jours de rires aux frissons de corps
Sous mains-caresses de yeux en accords.
Deux-Mille-Douze, l’Année chuchotée
Comme l’ultime pour certains esprits
Férus des secrets d’un temps désappris
De connaissance perdue, toussotée,
Où « LA FIN » d’un Temps est imaginée
Par les ignorants d’une Vérité,
Par les croyants, sots d’Inconnue Cité,
Imagés de l’idée d’une autre Vie née.
Voyez Madame, encensée Vous êtes
Depuis mille temps d’une Terre âgée ;
Belle, paraissez ; même louangée,
L’Amour, loin de Vous, s’enfuit de ses fêtes ;
Nos amis Mayas disparus depuis,
Ô..Vous décryptaient telle l’élue du Temps
De Notre avenir ; jouissance d’instants
Frémit mes limbes de désirs inouïs.
Décembre : se clôt la belle épopée
Vous ayant créée mirant Univers
De Vos caprices, joies, et ses misères
En le bleu regard d’une canopée
Berçant belle Vie de nos doux Amours
Habitant ce Temps bousculant nos jours ;
Voyez Madame, Ô.. l’heure est venue
À vivre l’adieu d’une passion nue.
Oli ©Deux Mille Douze
©-12/12/12 à Mary (huitain, 10p)
