Soir de Noël – Oliver Delabre
Un deux trois huit quatre sept size
La petite fille comptait
Du haut de ses quatre ans, assise
Aux pieds du sapin du Comté
Sous un regard « douce étincelle »
De ses parents, au soir de Noël.
Un deux trois, … fixant les guirlandes,
Margo chantonnait tel’ offrandes ;
Boules de Noël ou cadeaux,
Peu importait, c’était Gâteaux ;
Ses yeux pétillant de merveilles,
Et joues de ses Aimés, de vermeilles.
Margo observa le sapin,
Et guirlandes, et son étoile ;
Ô.. devinant que le destin
Etait de plaire, tel Sapin
À ses hôtes qu’elle adorait ;
Chaque beau matin : le décorait !
Margo s’impatientait du Temps ;
La cheminée ne brûlait pas
Ce bois coupé par son Papa ;
Un vilain froid au Goût vexant,
D’une neige née de vagabonds
Nuages laids, ventait abandons.
Demain serait le Jour : cet’ Nuit
Margo prierait de son sourire
Pourqu’il réchauffât à minuit
Douce Maison et la nature ;
Cheminée et ses bois brûlés
Eviteraient froid à ses aimés.
Lors, son Papa, Ô.. pour lui plaire
Lui chantonna quelques contines
De Noël, sous regard éclair
D’une Maman essuyant larmes,
Et les ronrons du chat Grisous
Réclamant caresses, doux bisous.
Margo s’endormit en doux ciel
Rêvant de bonbons et cadeaux
Déposés au bord des châteaux ;
« Souliers dormant sous le sapin ! » ;
Le sien, choisi couleur satin
Pour plaire à son doux PèrNoël.
À l’aurore assise en son lit,
Voyant le Soleil resplendir
Margo sut son rêve accompli ;
Au bras de sa Maman, sourire
Se lâcha face au « beau sapin »
Gardant les cadeaux, d’un baldaquin.
Margo riait de son Bonheur ;
Oh ! bien sûr, son Papa n’était
Le PèrNoël : juste son Cœur
L’aimant très fort : il reflétait
Son rêve du beau Prince à croire
Qu’un jour, elle vivrait ce beau soir.
Oli ©Soir de Noël
©(P)-30/12/16 à Muse Mie (sizain 8, 9p) *Mus113
