Ne croyez pas messieurs, ne craignez pas mesdames
Que je me revendique de ce tonneau-là
Mais je voudrais chanter cette ineffable entame
Votre dame d'atout, votre doux Ségala
Il préside au milieu sans qu'aucun autre apôtre
N'arrive seulement un peu à l'évoquer
Aux regards de mon cœur, il ombrage les autres
Mon cœur qui pour son prix à du se défroquer
Il est fini le temps où c'était de prestige
D'avoir pour tout fauteuil, un Napoléon III
Ne jalousez donc pas les vénus callipyges
Le votre est de saison: il est ferme et adroit
Mainte fois je l'avoue j'en fus le cul par terre
Succombant aux instincts d'un regard déplacé
Et je prie les dieux qu'onc, comme écrivait Voltaire,
On vienne par famine vous le dépecer
J'ai arrêté pour lui de courir les pisseuses
Pour rester bien au chaud près de sa compagnie
Même si par malheur, vous étiez un' casseuse
Je me consolais par ces cours d'anatomie
Vous, oiseau de malheur, il est vrai, je confesse
M'avez bouleversé en tournant les talons
Mais en passant le seuil, vous dandiniez vos fesses
Une dernière fois, mon cœur n'a fait qu'un bond
Vous qui pensiez tout haut que j'étais un machiste
Pour écrire cela tout en me rinçant l’œil
Il n'en est rien du tout je suis un fétichiste
De votre académie je n'en ferai le deuil