...Ô cette pluie – Oliver Delabre
Ô.. cette pluie chagrinant un parfum
je ne l’aime plus de son fade enfreint
à mouiller cheveux au lieu de tendresse
qu’il me plait donner de ces doigts d’ivresse
Que lui ai-je fait à recevoir larmes
depuis des matins privés de leurs charmes
effaçant ce Temps où me souriez
même sous l’orage en bras Vous étiez
Bien sûr c’est l’hiver… « arroser » la Terre
devoir de la pluie : pourtant vos cheveux
n’ont besoin ce jour que d’un audacieux
ressentant parfum d’une brise d’air
Ô.. cette pluie chagrinant ce parfum
je ne l’aime plus de l’air plaisantin
vous vous éloignez glissant de ces mains
sous un filet d’eau grisant vents marins
Que Vous ai-je dit à recevoir larmes
si peu de liqueur à briser les charmes
quoique leurs feuilles se taisent l’hiver
comme ce regard s’évadant d’un air
A l’ombre de Vous un ciel s’imagine
riant du bronzé brillant sur un dos
ressemblant au Vôtre où seriez divine
taisant cette pluie d’un air crescendo
Ô cette pluie renaissant ce parfum
n’est qu’une larme glissant d’un câlin
au long de ce dos cambrant votre charme
voyez-vous Dame osez-Moi ce désarme
Oli ©…Ô cette pluie
© (P)-18/01/18 à Imogen (10p)