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Partir d'ici-bas, et vous regarder vivre.

parasi père au delà ici bas bonheur

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#1 Manumax40

Manumax40

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  • Une phrase ::La poésie est un état d’esprit, des mots qui se ressemblent et qui s’assemblent, ainsi assemblée ils sont l’entité entre la poésie et son poète.

Posté 25 février 2018 - 12:09

Ne me recherchez pas,

je ne serai pas là.

Je suis parti d’ici-bas

direct vers l’au-delà,

parti pour d’autre bords,

au-delà de la mort.

 

Quand je serais là-haut

mon père, retrouverai.

Mon père ce héros.

O comme il me manquait.

Il me tarde de le voir,

j’en garde toujours espoir.

 

Le bonheur, il me semble

qu’on passera ensemble.

Tous les moments manqués,

qu’on n’a pas pus passer,

ensemble justement,

souvent par manque de temps.

 

Manques de le prendre

manque de comprendre

manque de volonté.

Pourtant on a passé

du temps à bavarder,

ou à ce chamailler.

 

Du temps, on en aura

on aura plus que ça.

Jamais on s'ennuiera.

On parlera de toi,

de ce qu’il a perdu

de ne t’avoir connu.

 

J’espère qu’il m’expliquera

tout ce que j’ai pas su.

J’espère qu’il me dira

tout ce qu’il aura vu,

de notre vie d’en bas

que j’ai eu avec toi.

 

Car bien sur il saura,

enfin, il me dira,

ce qui t’a fait pleurer.

Toutes mes maladresses

que t'ont fait endurer

mon manque de tendresse.

 

Pourquoi l’on n’a pas su.

Pourquoi l’on n’a pas pu,

partager ce bonheur

qu’on avais mérité.

Contre toutes ces rancœurs

que l’on s’est proférer.

 

Sûrement qu’il m’en voudra

d’avoir fait tout cela.

Mais il me pardonnera,

du moins il essaiera.

C’est pas parce qu’on est père,

qu’on doit tout pardonner.

 

Sur terre, on se penchera

pour vous regarder vivre.

Applaudissant vos joies,

pleurant à vos douleurs.

Et riant aux éclats

vos moments de bonheur.

 

On suivra de très près,

le moindre de vos succès,

la moindre exaltation,

ainsi que vos frissons.

Tout ce qui est votre,

comme s’ils étaient, les nôtres.

 

Et puis, on attendra,

que tu viennes d’en bas.

Avec forte impatience.

Mais, sans la réclamer.

Avec bienséance,

pour ne pas offenser.

 

Emmanuel LHostis le 06 mars 1987

 

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