Hiver de Jeûne
J’ai courtisé les restaurants
Aux repas copieux des pauvres
Dans la richesse des tristesses
Assis à la boulimie de l’absurdité
Où l’on se sustente de déchets
Et Mon œil s’est alors amaigri
A la publicité de ces grands artistes
Soucieux de leur modique encart
Quand ils se veulent assister pauvreté
D’un fonde résidu
De leur enrichissant métier d’art
Ils se gobergent , gloutons irresponsables
De mirifiques contrats de luxe
Et se permettent de donner le coup de pied
De moraliste, aux fesses de tous ces fans affamés
Gisant sous les ponts dans les rues, sur les trottoirs
En ces hivers de jeûnes rigoureux.
ƒC