Noyade, couler à-pic aux frasques des tripes de la mer,
mer matrice aux origines de la vie où puisent les débits des siècles et des cimes,
branchies engloutissant le temps d'une autre ère...
Noyade, couler à-pic pour mieux jaillir
de ses poumons, à la surface des embruns d'air,
et faire le plein d'oxygène qui régénère, à la poussée verticale, l'ascèse...
pour mieux échouer sur la peau granulée d'une plage où le corps appareille.
Noyade, fusionner à loisir aux phrases des mélodies de l'âme musicale,
langage des émotions à l'authentiques du cœur pulsations,
aux notes sonnant à l'esprit d'une lumière de tréfonds...
Noyade, fusionner à loisir pour mieux capturer
les sons de mémoire, à la course des couleurs intimes de l'original...
et faire le plein de contrepoints, en immédiate de l'oreille chantée,
recueil de l'âme où l'esprit illumine l'instant et bruisse le vent.