Au sucré salé de mes jours, à la bouche de mon quotidien de rien
je goûte, tempérées, les heures subtiles de mélange à la substance
gustative, de rêves en exil, d'exils en rêve s'acheminant lentement...
au port d'une langue flattée de papilles riches d'un accord incertain.
A l'aigre doux de jours au trouble d'insaisissables amours,
je savoure, au palais, les émois des mois à la sauce équivoque de la vie,
emmêlée d'humeurs au coeur d'abondance nuancé d'une lumière clair-obscur,
à l'ambiance de bouche dégustant l'ombre et la clarté ensemble...
salive aux aliments de l'ambivalence.