Lumineuse comme tous ces cierges distillant la clarté des prières en danse,
je te supplie, ma vie, ma vie en déshérence, au visage hanté de souffrances,
de trouver une encre, l'encre d'un sens grave, sonore et à vif d'intérioirté,
pour étayer toutes ces journées et passer enfin de l'hiver à l'été.
Le silence semble soudain s'emplir de présence à la nudité inviolée,
état pur aux précieux moments de paix,
où l'amour se fonde à l'intérieur du cœur, et se confond à la majesté
des ornements sensibles de l'âme un instant transfigurée.
Amour de qui, de quoi ?
Secret qui se joue du coeur à l'esprit, de l'esprit au coeur
respirant enfin le soudain d'une éternité à genoux,
d'une éternité d'amour fou...
à la grandeur inexplicable de l'insaisissable.