On écrit toujours comme si nous n’avions pas vécu, comme si nous n’avions rien écrit, comme si, à l’aube de la vie, nous ignorions le maelström de l’amour et celui de la mort. C’est ainsi que les œuvres s’entreprennent. C’est ainsi que l’on vit, dans l’incertitude des choses : au tournant du chemin, il n’y a pas de clef à l’armoire des jours. On avance toujours, malgré le temps compté, on voudrait seulement avoir le temps de dire cette rose d’amour qui déchire nos cœurs.
1/11/18
L'automne (1/11/18). Tous droits réservés.