Mon regard s'est tourné vers le seuil du passé,
La nostalgie d'antan imprégnant tout mon corps.
A la croisée des chemins, il s'est arrêté.
Mon être entier évaluant le triste sort.
La vieillesse projetant l'ombre de la mort,
Avançant inéluctablement à grands pas,
Attendant, faisant face, tel un mirador,
Passage des vivants marchant vers le trépas.
La lumière bleutée, un noir tunnel ouvert,
Démasquant d'un seul coup, une prochaine issue,
Un monde inventé, peut être imaginaire,
Dans lequel nous verrons ceux qui nous ont connus.
Sur ce chemin tout blanc je n'ai pu avancer,
La vie reprend son cours et arrête mes pas,
Vision de l'au-delà-là qui ne fait qu'espérer,
Que l'horloge du temps ne sonne pas le glas.
Sur le seuil du passé, j'ai détourné mes yeux,
J'ai repris le sentier du commun des mortels,
Projetant mon regard vers des groupes joyeux,
Sacrifice du vécu au céleste Autel.
La croisée des chemins garde mes souvenirs,
Le ciel m'en est témoin, je n'irai pas plus loin,
Et si l'on doit un jour, choisir vivre ou mourir,
Je n'en dirai pas plus, je n'en dirai pas moins.
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