Vacances, loin des mains sales aux soins suintant de trafic,
loin des faces froides de chair aux cloques invisibles.
Vacances, loin des foules magistrales aux visages trop viables,
loin des façades emblèmes aux tiroirs fouille de faits divers.
Vacances, loin des armes secrètes au relais du râle de la terre,
loin des complots de faux au mensonge ruiné de passion.
Vacances, loin des régions de surpopulation au degré zéro d'un langage d'exclusion,
loin des déserts trop ouverts de dessertes au nulle par de la fange humaine.
Vacances, loin de soi, ultime exaspération à l'accumulation de pardons
à la rage de sage autodérision.
