Le jeune homme se réveille intrigué,
Il est un temps qu'il n’a pas écrit.
Depuis longtemps en effet,
Elle ne lui a rendu visite.
L'inspiration est un ange quand elle vient à point nommé,
Mais elle est déchue lorsqu'elle abandonne le poète.
Avec hâte désormais il s’en retourne au bureau,
La forêt, les oiseaux et les cerfs font bonnes compagnies,
Au gré des lignes qu'il noircit.
Le poète les rend même heureux.
En reine de la Terre la forêt domine,
Sous une lourde couronne le cerf resplendit,
Et par des notes aigües les oiseaux se font entendre.
Mais il faut maintenant une fin,
Pour rendre à jamais ses personnages immortels.
Et nulle autre idée ne vient à l'esprit du créateur,
Que de faire modestement mourir avec fracas ses humbles serviteurs.