. . ... pour ceux qui souhaiteraient se joindre à nous par la pensée
à l'heure des transparences et de la cendre
c'est demain mercredi _à 15h00
Posté 24 mars 2020 - 02:17
. . ... pour ceux qui souhaiteraient se joindre à nous par la pensée
à l'heure des transparences et de la cendre
c'est demain mercredi _à 15h00
Posté 25 mars 2020 - 03:18
mots écrits par Bizheng, après l'une de ses dernières promenades
et dont les mots m'ont été confiés par En hoir de Loup-de-lune
Les convergents
Synchronie par-delà l'idylle se voyagent
blanc un oiseau et un oiseau noir
les deux vols azurant un farouche intervalle
l'air ému invente le passage
Tout ce qu'il y a de firmaments
échappant de mes tesselles pensantes
la forêt mosaïste
où toucher au tremblé du clair-obscur
témoigne le vœu d'épousement
*
*
Envol
Pour parfaire en chandelier
l'arbre qui dore l'entrebâillement
l'oiseau des embellies
perche sa flambe noire et blanche
irrassasiable le pouls d'explorer
et si tôt déportant la lumière
jette les prunelles naïves
au brasier bleu de ciel
Posté 05 avril 2020 - 10:51
Cette semaine,Loup-de-luneBizheng pour ses amisest partie pour la traversée elle a été vaincue, en apparence, par le dragon pâle de la leucémie
en mai 2019 nous avons bâti son recueilil était urgent de laisser trace de son passagepoétique
j'ai eu l'honneur d'écrire la quatrième de couvertureau-delà de ma tristessede la tristesse de ses amisces mots resteront ce que je percevais d'elle
au-revoir petite soeur de plume
Poète frêle de l'aiguciseleuse du dire forttisserande de mots envahisLoup-de-lune étarque la langueexalte le beauet excise le mauvais sangmerveilleuse passeuse de vie et d'éternité
Pétale de neige
sur le rai de ta lumière
toujours tu vivras
tes élytres délicates
ouvertes sur l'infini
mer noire
aux hublots de sa chambre sélènes'étrange le lacuneux gemmail des déclins
à mi-décroît du feuillet sidérécomme la drisse l'immuniserisqueur du virtuème qu'envergueune immaculation de paroleuralluder désamarre
et confluent les libations des obscursvers l'énigme qui source le large
au gré des boras amnistieusesles promontoires porphyriséstransmuent le soupçon d'étoileet les portulans imagent les essorss'éteignant d'infini
en faveur du succinct qui la gîtehoule décerclante l'encre traversière
et du moindre rai d'élucidation déictiqueréputé un abord
sitôt que l'incandescente asymptotes'évade un inane et jaloux éclat
et pour chaque fanal perlierpleuré par l'inatteint
pavillonne un peu plus pélagiquele poème du silence
Liu Bizheng
comme je suis triste, les amis : (
Posté 16 avril 2020 - 05:53
Cette semaine,
Loup-de-lune
Bizheng
pour ses amis
est partie pour la traversée
elle a été vaincue, en apparence, par le dragon pâle de la leucémie
...
la traversée...
(un passage vers un autre temps vers un autre ailleurs)
ses mots sont des victoires que je lis en silence.
Posté 16 avril 2020 - 06:07