Blottie dans les bras du vent,
A enlacer les regrets,
Sous l’ombrelle d’une vie,
Je regarde une grappe de gens.
Le temps creuse les chairs
Et les nuages se déchirent…
Je fume l’Eden
D’un grand nulle-part.
Je ne suis que bouteille à la mer
Noyée dans vos sourires.
J’ai posé mes valises
Dans les gares de l’espoir.
Je sens d’autres vies
Dans ces visages miroirs.
Mais je m’écroule
Sur le champ de bataille des rêves.
Je lis dans les étoiles
Ces quelques gouttes de plaisirs
Qui perlent sur leurs cils.
Je m’enfonce
Dans les sentiments mouvants,
Victime du passé…
Patiente de l’avenir…
La nuit promet tous les chaos
Des matins qui font mal !