Sur le tard, il m'a pris l'envie
d'un stylo et d'une vieille feuille de papier à rimes
pour y grifonner trois mots,
trois mots qui ne chantaient pas faux.
Sur le tard, il m'a pris l'envie
de confier mes émotions arc-en-ciel sur le blanc infini,
pour me libérer des chaînes maîtresses
qui me volaient mon pain et mon vin d'imaginaire.
Sur le tard, il m'a pris l'envie
de retrouver ma jeunesse à califourchon entre deux mots qui sourient,
pour oublier le temps rapace à l'âge où on le pèse,
à l'âge où on le pèse, et en savourer ses rives matures qui encore espèrent.