Lorsqu’elle s’affaisse...
(blason)
Popotin rachitique et flasque
Au galbe plus tout à fait rond,
Evasé, comme en double vasque,
Demi-lune au tomber profond ;
Cul qui pendouille ou fesse plate,
Vieux gant de toilette mité,
Qu’il soit blême ou bien écarlate,
Son charme est plus que limité.
Certains ont forme singulière,
Un air benêt, voire empoté,
Ou, parfois, courbe irrégulière ;
Malheur à qui s’en voit doté.
C’est toi qu’ici j’invoque, ô Sade,
Pour donner l’avis masculin.
Voudrais-tu d’un fessier maussade,
Qui décourage le câlin ?
La femme jeune est glorieuse
Avec un bel arrière-train.
Qui n’a pas la fesse rieuse
Semble parfois manquer d’entrain.
Miche au pli creusé comme un cerne
Ne causes plus aucun désir.
Ô cul mou, triste, informe, en berne,
Qui, de toi, voudrait se saisir ?
26 février 2019
inspiré par le blason de Clément Marot
« Du laid tétin »