Cascades de myriades de larmes en rade,
sur le socle de la vie brute en bloc.
Sur le socle de la vie borgne et rogne et assomme,
au glas de l'usure qui défigure de chocs
les visages paysages d'eau calme.
Les visages paysages au large de la confiance lance de l'enfance,
dévalant le sacre du temps, vague après vague,
et buvant l'espace d'un coup de pédale.
Un coup de pédale qui roule et déroule la mer entière,
la mer imaginaire à l'écume sucrée et noyée de rêves.
Cascades de myriades de sourires de joie,
aux joues laquées de la vie rouge pomme.
Joues laquées de la vie frôle et ose et donne,
au règne de foi des refuges qui fulgurent le foyer aux braises qui consomment,
les jours gagnés à l'âtre d'été qui s'abandonne aux amours folles,
D'amours folles de cœurs aux yeux de feu à l'œuvre de bois fumé qui hurle,
craquant l'astre plein, écho brûlé qui se rue à la figure,
et embrassant les langues des flammes d'une mémoire sûre.
Une mémoire sûre domptée et comptée et confiée aux ferments levure,
d' âges révoltés d'humanité aux lumières libres de censure.
